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Les enjeux de la couverture médiatique dans les zones de conflit en Afrique et les perspectives

Écrit par: Mohamed El Shaarawy* | Traduit de l’arabe par: Sidi-M. OUEDRAOGO

juin 24, 2025
dans Études
Les enjeux de la couverture médiatique dans les zones de conflit en Afrique et les perspectives

Les enjeux de la couverture médiatique dans les zones de conflit en Afrique et les perspectives

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Malgré la multiplication des conflits en Afrique ces dernières années et les lourdes pertes humaines qu’ils ont causées, la couverture médiatique reste largement insuffisante par rapport à la réalité sur le terrain. Nombre de ces guerres passent inaperçues dans les médias, d’où l’expression « conflits oubliés » pour désigner la situation sur le continent.

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LES COUPS D’ÉTAT EN AFRIQUE: REVOLUTION OU DEMESURE?

Alors que les médias devraient jouer un rôle central dans l’information du public, les médias africains peinent à rendre compte de ces crises. Plusieurs études révèlent une augmentation notable des conflits en Afrique, sans que cela ne s’accompagne d’une couverture médiatique proportionnelle, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, qui a monopolisé l’attention internationale.

Ce manque de visibilité soulève plusieurs interrogations : l’absence de couverture adéquate par les médias africains est-elle l’une des principales raisons pour lesquelles ces conflits restent ignorés par rapport à d’autres conflits dans le monde ? Quelles sont les solutions possibles pour remédier à cette lacune ? Enfin, les médias africains peuvent-ils devenir un levier de paix et de stabilité, ou risquent-ils au contraire d’alimenter les conflits ?

La crise dans l’est de la République démocratique du Congo illustre clairement la faiblesse de la couverture médiatique des conflits par les médias africains. Bien qu’il s’agisse d’une des crises humanitaires les plus anciennes et graves du continent — marquée par des affrontements prolongés entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23, des violations massives des droits humains, et des déplacements massifs —, la couverture médiatique reste très limitée et inadaptée à l’ampleur des événements. [1]

Deux obstacles majeurs expliquent cette insuffisance:

1-Les risques sécuritaires auxquels sont exposés les journalistes : Les journalistes travaillant dans les zones de conflit comme l’est du Congo s’exposent à des dangers extrêmes en raison des combats constants et de la présence de groupes armés. Ils sont souvent menacés ou empêchés d’exercer librement leur métier par des acteurs locaux cherchant à contrôler le récit médiatique.

2-La censure politique : Au Congo, les médias locaux sont soumis à une forte censure de la part du gouvernement, ce qui affecte leur capacité à couvrir le conflit en cours de manière indépendante, compte tenu de la présence d’une forte censure de la part du gouvernement pour orienter les rapports et les nouvelles de manière à soutenir les positions du régime au pouvoir, ce qui empêche de fournir une image claire et réaliste de ce qui se passe dans les zones de conflit, en déformant les faits ou en empêchant les journalistes de couvrir les moindres détails du conflit. [2]

3-Manque de ressources et de technologies avancées : Les médias au Congo sont confrontés à un manque important de ressources financières et d’équipement pour couvrir les conflits de manière précise et efficace, ainsi qu’à un manque d’infrastructures et de ressources telles que des caméras vidéo avancées, des drones, ou même des journalistes ayant reçu une formation avancée pour couvrir les conflits armés. [3]

4–Accès restreint à l’information et aux zones touchées : L’un des plus grands défis auxquels sont confrontés les médias africains dans la couverture de la crise est la difficulté d’accès aux zones touchées par le conflit. L’Est du Congo, en particulier, est vaste et souffre d’infrastructures médiocres, notamment de routes non goudronnées et d’un manque de moyens de transport modernes. Il est donc difficile pour les journalistes d’accéder aux zones où se déroulent les violences, ce qui se traduit par une couverture incomplète des événements.[4]

La couverture médiatique de la crise dans l’est du Congo peut être analysée sous deux angles principaux

Premièrement, le déficit de couverture médiatique a un impact profond sur la conscience mondiale. Malgré les souffrances touchant des millions de personnes, la communauté internationale reste largement ignorante de la gravité de la situation. Cette absence d’informations contribue à une faible pression internationale pour agir en faveur d’une résolution du conflit. De plus, le manque de données fiables entrave les efforts humanitaires et la mise en place de solutions durables.

Deuxièmement, les médias africains eux-mêmes accordent une attention limitée à cette crise. Ils se concentrent souvent sur des conflits plus médiatisés à l’échelle mondiale, comme ceux du Moyen-Orient ou d’Europe, au détriment des enjeux africains. Cette priorisation contribue à l’invisibilisation des conflits sur le continent, en particulier dans l’est du Congo, accentuant ainsi l’isolement de la région et compliquant toute tentative de résolution.

Le coût élevé de la couverture médiatique dans les zones de conflit en Afrique

La couverture médiatique des conflits en Afrique représente un défi majeur pour les médias, qu’ils soient locaux ou internationaux, en raison des coûts importants qu’elle implique. Ces coûts varient selon la nature du conflit, la localisation géographique, l’état des infrastructures et les conditions de sécurité, rendant difficile une couverture complète et fidèle des événements. Assurer une couverture médiatique fiable nécessite ainsi des ressources humaines, logistiques et financières conséquentes.

Dans plusieurs régions en crise comme l’est de la RDC, le Soudan ou le Sud-Soudan, l’accès est fortement entravé par des infrastructures défaillantes. Cela oblige les journalistes à recourir à des moyens de transport coûteux, comme les hélicoptères ou les véhicules tout-terrain, pour atteindre les zones touchées. À cela s’ajoutent les frais d’hébergement, de restauration et les dispositifs de sécurité, ce qui représente un fardeau financier important pour les rédactions, surtout lorsqu’il s’agit de zones reculées ou instables.[5]

La couverture médiatique des zones de conflit requiert l’utilisation d’équipements spécialisés tels que des caméras haute définition, des téléphones satellites et des dispositifs de transmission avancés. Ces outils sont indispensables pour capturer les événements sur le terrain et assurer une diffusion rapide et sécurisée des informations. L’usage de technologies modernes comme les drones, permettant une vue aérienne des événements, exige également des investissements technologiques conséquents.

Cependant, le coût élevé de l’acquisition, de l’entretien et de l’exploitation de ces équipements représente un fardeau supplémentaire pour les médias, en particulier en Afrique, où les ressources financières sont souvent limitées. Faute de budgets suffisants, de nombreuses rédactions peinent à assurer une couverture réaliste et de qualité des conflits en cours.[6]

Les fermetures d’Internet sont une arme dont disposent les gouvernements africains pour bloquer l’information:

Bien qu’Internet soit devenu un élément essentiel de la vie quotidienne des citoyens dans de nombreux pays du continent, certains gouvernements l’utilisent comme un outil pour cacher des faits, restreindre la liberté d’expression ou limiter la coordination entre l’opposition et la société civile, et ils mettent souvent en œuvre cette mesure rapidement et sans préavis, ce qui rend difficile la documentation des violations. [7]

En février 2025, par exemple, le gouvernement du Sud-Soudan a ordonné aux fournisseurs d’accès à Internet de bloquer les réseaux sociaux, tels que Facebook et TikTok, pour une durée de 90 jours, à la suite de violentes manifestations provoquées par l’assassinat de citoyens sud-soudanais au Soudan. Cette décision a été annulée sous la pression de l’opinion publique. [8]

Certains gouvernements africains qui coupent Internet en période de conflit avancent des justifications telles que le maintien de la sécurité nationale ou la prévention de la violence, par exemple.

Dans certains pays en proie à des troubles politiques, les autorités peuvent couper partiellement ou totalement l’internet pour limiter la capacité des gens à communiquer et à coordonner les protestations, et certains gouvernements peuvent avoir recours à la coupure de l’internet pour réduire la pression médiatique ou bloquer les photos et les vidéos qui pourraient enregistrer les événements et exposer les violations des droits de l’homme commises à l’encontre de certains citoyens.[9]

Les coupures d’Internet ont des répercussions majeures sur la vie quotidienne des citoyens ; elles interrompent le flux d’informations et perturbent la capacité à communiquer avec le monde extérieur. Elles affectent également les entreprises, l’éducation et les services essentiels qui dépendent d’Internet, tels que les banques et le commerce électronique.

Dans certains cas, les fermetures d’Internet sont utilisées comme un outil pour punir les communautés qui s’opposent au gouvernement, et les fermetures d’Internet n’affectent pas seulement la vie politique et sociale, mais ont également des conséquences économiques majeures ; certaines études indiquent que les fermetures d’Internet peuvent entraîner des pertes considérables pour l’économie nationale ; comme les PME qui s’opposent au gouvernement, les fermetures d’Internet peuvent avoir des conséquences négatives sur l’économie nationale.[10]

Les médias en Afrique sont-ils un outil de promotion de la paix ou un moyen d’alimenter les conflits ?

Le rôle des médias sur le continent africain reflète la complexité de la réalité sociale et politique ; par conséquent, dans la plupart des situations de conflit en Afrique, les médias sont utilisés par toutes les parties au conflit comme un moyen d’alimenter le conflit, au lieu d’être un outil de compréhension et de paix, et certaines des principales raisons pour lesquelles les médias africains sont parfois utilisés pour alimenter les conflits peuvent être mentionnées :

1-L’incitation à la violence : dans certains cas, les médias sont utilisés pour diffuser des discours incendiaires contre certains groupes ethniques ou religieux, ce qui peut conduire à l’escalade des conflits ethniques ou sectaires ; un exemple frappant est le rôle des médias dans le génocide rwandais en 1994 ; les stations de radio et les journaux ont été utilisés pour diffuser des discours de haine contre les Tutsis, ce qui a contribué à alimenter la violence contre eux, et dans la période qui a suivi le début du conflit dans la région du Tigré en Éthiopie en 2020, les médias officiels du gouvernement éthiopien et certains médias locaux d’autres groupes ethniques, y compris l’ethnie du Tigré, ont été utilisés pour diffuser des discours de haine contre les Tutsis, ce qui a contribué à alimenter la violence contre ces derniers. [11]

2-Manipulation de l’information et diffusion de fausses nouvelles : Il arrive que des informations infondées ou tendancieuses soient publiées pour diaboliser un groupe particulier ou inciter la population à s’opposer au gouvernement ou à l’opposition, et que les « fake news » renforcent les sentiments de peur et d’hostilité, ce qui aggrave les tensions. La guerre au Soudan en est un exemple : l’armée soudanaise, dirigée par le lieutenant général Abdel Fattah al-Burhan, et les forces de soutien rapide, dirigées par Mohamed Hamdan Daglo, utilisent leurs propres médias pour promouvoir les victoires sur le terrain et envoyer des messages incendiaires contre l’autre camp.

3-Mobilisation des masses à des fins politiques ou ethniques : Dans certains pays africains, les médias sont utilisés par les gouvernements ou les groupes politiques pour atteindre certains objectifs, qu’ils soient politiques ou ethniques, et les médias peuvent être exploités pour promouvoir certaines idéologies ou pour mobiliser les masses contre des opposants politiques ou ethniques. Dans de tels cas, les faits peuvent être déformés et les médias peuvent être utilisés comme un outil pour alimenter un conflit politique ou ethnique. [12]

4-Polarisation des médias et manque de professionnalisme : dans certaines régions d’Afrique, les médias ne sont pas indépendants et sont soumis à la censure ou au contrôle de certains partis politiques, ce qui en fait un moyen de véhiculer certaines opinions sans présenter une image objective de la réalité, cette polarisation des médias peut créer un fossé entre les différents groupes de la société, augmentant les tensions et conduisant à l’explosion de conflits. [13]

5- Propagation de discours haineux : Un certain nombre de médias africains diffusent largement des discours de haine, que ce soit par le biais de la presse écrite, de la radio ou des médias sociaux. Dans certains cas, les médias impliqués dans la diffusion de ce type de discours peuvent être financés par des parties extérieures cherchant à atteindre des objectifs politiques, exagérant les différences politiques ou diabolisant les groupes en conflit, ce qui conduit à la poursuite de la violence. Dans de nombreux cas, les médias rapportent sans vérification ou adoptent des récits biaisés, creusant ainsi le fossé entre les parties en conflit. [14]

6-Le rôle des médias sociaux : Ces dernières années, les médias sociaux sont devenus un outil important pour la diffusion d’informations et d’opinions, mais ils contribuent parfois à alimenter les conflits en diffusant des contenus émotionnels et trompeurs, ces plateformes peuvent être utilisées pour diffuser des vidéos ou des informations inexactes appelant à la violence ou encourageant la haine contre certains groupes de la société, parfois ces plateformes sont des outils pour des campagnes de propagande qui visent à attiser les émotions négatives et à approfondir les divisions. [15]

L’intelligence artificielle est-elle la solution ?

L’intelligence artificielle peut jouer un rôle essentiel dans l’amélioration de la couverture des conflits et des catastrophes en Afrique en fournissant des outils et des technologies innovants qui améliorent l’efficacité de la collecte, de l’analyse et de la diffusion de l’information, notamment :

1-Les drones dotés d’une intelligence artificielle (IA) : Les drones sont utilisés pour collecter des données et des images dans les zones de conflit et de catastrophe, ce qui permet aux journalistes d’obtenir des informations précises sans mettre leur vie en danger. Par exemple, des drones d’intelligence artificielle ont été utilisés au Kenya pour surveiller les inondations et fournir des rapports en direct sur les dégâts, ce qui a permis de coordonner plus efficacement les efforts de secours et de sensibiliser la population aux risques. [16]

2-Prévoir l’escalade : L’utilisation d’algorithmes d’IA pour analyser les données politiques et socio-économiques permet de prédire les zones potentielles de conflit ou d’escalade dans certaines régions, ce qui permet aux médias et aux organisations humanitaires d’être mieux préparés à prendre des mesures avant que les événements ne se produisent. Au Nigeria, des techniques d’analyse de données ont été utilisées pour prédire les zones d’explosion de violence, ce qui a permis aux médias de fournir des reportages et des avertissements proactifs au public, favorisant ainsi la sensibilisation et les mesures préventives.[17]

3-Vérifier l’information : Les algorithmes d’IA aident à vérifier l’authenticité des informations qui circulent, réduisant ainsi la propagation des « fake news » pendant les crises. En Afrique du Sud, certains médias se sont appuyés sur des outils basés sur l’IA pour vérifier l’authenticité des photos et des vidéos liées à la violence et aux troubles, contribuant ainsi à réduire la propagation des « fake news » et à renforcer la crédibilité de la couverture médiatique. Cependant, malgré leurs nombreux avantages, les applications de l’IA dans les médias africains se heurtent à des difficultés, telles que le manque d’infrastructures techniques, la nécessité de former les ressources humaines et les questions de respect de la vie privée et d’éthique. [18]

4-Réponse rapide aux crises : L’IA peut contribuer à améliorer la réponse des équipes humanitaires et journalistiques dans les zones touchées par des conflits et des catastrophes. Par exemple, l’IA peut analyser l’imagerie satellite pour identifier les zones les plus touchées ou nécessitant une assistance urgente, ce qui permet aux organisations d’envoyer des équipes de secours plus rapidement et avec plus de précision.

En conclusion

L’avenir des médias en Afrique repose sur la capacité des gouvernements et des acteurs internationaux à garantir la liberté de la presse, à offrir un environnement sûr aux journalistes, et à exploiter les technologies numériques pour diffuser une information fiable et accessible. Encourager un journalisme axé sur la paix peut jouer un rôle clé dans la résolution des conflits et le renforcement du dialogue entre les communautés. Avec les avancées technologiques, l’adoption d’outils comme l’intelligence artificielle, les drones et les systèmes de vérification numérique devient essentielle pour assurer une couverture rigoureuse en temps de crise. Ainsi, les médias demeurent un levier puissant de transformation sociale et politique.

……………………..

* Mohamed El Shaarawy , chercheur en master spécialisé dans les médias et l’intelligence artificielle.

Notes et Références :

[1] Journalists covering eastern DRC conflict face death threats, censorship, CPJ Africa Program Staff, January 30, 2025 , available at

[2] DRC: Regulatory body accused of press intimidation, Reliefweb, 4 Feb 2025, available at

https://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/drc-regulatory-body-accused-press-intimidation

[3]-Op.cit.

[4]-Escalating violent conflict in eastern DRC: journalists and HRDs targeted; censorship and internet cuts, Monitor, 7Mar2025, available at

https://monitor.civicus.org/explore/escalating-violent-conflict-in-eastern-drc-journalists-and-hrds-targeted-censorship-and-internet-cuts/

[5]-Suzanne S. LaPierre, It’s time to recognize and change the media’s costly Africa bias, Digitalcontentnext, October 28, 2024, Available at

[6]-Negative stereotypes in international media cost Africa £3.2bn a year – report, Theguardian, 17 Oct 2024, available at

https://www.theguardian.com/global-development/2024/oct/17/media-stereotypes-africa-higher-interest-report-payments-on-sovereign-debt

[7]-Khanyi Mlaba, Africa’s Internet Shutdowns: Where, Why, and How Do They Happen?, globalcitizen, May 9, 2024, available at

https://www.globalcitizen.org/en/content/africa-internet-shutdowns-impact-human-rights/

[8]-South Sudan orders temporary ban on social media over violence in neighboring Sudan, apnews, january 22, 2025, available at

https://apnews.com/article/sudan-south-sudan-violence-social-media-ban-3ee3235942478fd8f2fa47b14015b84c

[9]-Op.cit.

[10]-Africa in 2023: internet shutdowns attack democracy, Accessnow, 26 August 2024, available at

https://www.accessnow.org/press-release/africa-keepiton-internet-shutdowns-2023-en/

[11]-Africa Media Review for January 30, 2025, Africa Center For Strategic Studies, 2025, available at

[12]-Desmond Onyemechi Okocha, Mass Media and Politics in Africa: A Qualitative Appraisal (London:Palgrave Macmillan, Volume I, 2024), PP5-10.

[13]-Op.cit.

[14]-Christopher Isike and Sharon Adetutu Omotoso, Reporting Africa: The Role of the Media in (Un) Shaping Democratic Agenda (Berlin: researchgate, 2024),PP12-17.

[15]-Johannes Bhanye and others, Social Media in the African Context (Berlin :springer, 2023),PP20-24.

[16] -Theodora Dame Adjin-Tettey and others, The Role of Artificial Intelligence in Contemporary Journalism Practice in Two African Countries (Bazel:mdpi, 2024),PP5-10.

[17]-Looking into the future: Artificial intelligence and its impact on peace and security in Africa, Amaniafrica, 12 June 2024, available at

https://amaniafrica-et.org/looking-into-the-future-artificial-intelligence-and-its-impact-on-peace-and-security-in-africa/?print=print

[18]-Op.cit.

 

 

Mots clés: Afriquecouverture médiatiquezones de conflit
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