L’Afrique autre fois considérée comme un continent d’avenir en matière de démocratie est aujourd’hui le théâtre de plusieurs putschiste militaire avec pour argument principal, la mal gouvernance et le pillage des deniers publics par les dirigeants considères comme des représentants directs de l’occident.
En outres, les jeunes soldats animés de part et d’autre d’une volonté démesurer de gouverner profite de cette opinion sur des figures politiques pour les renverser. Alors, es ce en réalité approche coup d’Etat une alternative palliative des maux dont souffre l’Afrique ou faut-il une conscientisation de nos dirigeants sur les conséquences de leur rapport avec l’occident ?
Cet article abordera sans doute le contexte socio-politiques de Afrique de façon générale, les motivations des jeunes soldats pour l’approche–coup d’Etat et les facteurs favorisants son succès et surtout ses conséquences sur l’Afrique du point de démocratie, croissance et développement économique.
Les coups d’État militaires ont été monnaie courante en Afrique au cours des décennies qui ont suivi l’indépendance, et l’on craint qu’ils ne deviennent de plus en plus fréquents. Le coup d’État au Gabon, mené par le général Brice Oligui Nguema, n’est que le dernier d’une série de coups d’État qui ont eu lieu ces dernières années. Selon les statistiques disponibles, de 2020 à ce jour, l’Afrique a connu un total de sept tentatives de coup d’État, dont cinq ont abouti, notamment au Mali, au Burkina Faso, en Guinée-Conakry, au Niger et au Gabon.
Par ailleurs, le coup d’Etat, longtemps considéré comme l’une des solutions aux maux dont souffre l’Afrique en matière de développement économique et de lutte contre la corruption et la gabegie financière, s’est non seulement révélé inefficace dans certains pays de la sous-région, mais est devenu, dans d’autres, un moyen d’enrichissement illégal pour de jeunes militaires arrogants et ambitieux et aussi pour certains cadres nominaux, dépourvus de dignités patriotiques et des notions essentielles de la gestion des affaires publiques. De plus, face à cette triste réalité, les populations victimes de cette gabegie sont souvent massacrées et emprisonnées à la suite de mouvements insurrectionnels qui la dénoncent – quelle dictature inconsciente !
Malgré le fait que, du point de vue de la « démocratie », un coup d’État constitue un danger pour le fonctionnement des institutions républicaines et pour la bonne gestion des relations internationales, il faut reconnaître que certains pays de la sous-région étaient déjà à l’agonie à cause d’attaques terroristes meurtrières, et que la gestion provisoire définie par l’armée dans le cadre de la libération était donc une alternative envisageable dans certains pays, comme ceux dits de la « zone des trois frontières ».
Ces pays – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – ont été la cible de plusieurs attaques terroristes qui ont fait des milliers de morts et de nombreux blessés, en raison notamment, selon les analystes du domaine, d’un manque de maîtrise des stratégies de guerre et d’une faible allocation du budget national à l’achat d’armes de dernière génération, à cause de certains présidents fantoches qui semblent gouverner avec foi, mais qui sont sous le contrôle à distance de la puissance coloniale.
Aujourd’hui, force est de constater que la constante dans la gestion de ces jeunes soldats patriotes (aujourd’hui considérés par la France comme ses ennemis jurés) est dotée d’un charisme hors du commun, c’est-à-dire fort et absolument convaincant du point de vue de la stratégie et du territoire récupéré. De plus, il fallait aussi le charisme du Gabon pour mettre fin au règne monarchique d’un président moribond et incapable d’assumer ses fonctions régaliennes.
En revanche, le coup d’État du 5 septembre en République de Guinée, fortement applaudi par le peuple, dévie de sa trajectoire initiale et commence à plonger le peuple dans un sentiment de profond regret, conduisant certains à réclamer le retour du président déchu. De plus, les raisons de ce désespoir sont les conséquences d’une mauvaise gestion absolument incroyable du discours qui a suivi la prise de pouvoir par la junte.
Aujourd’hui, on assiste à de grandes réalisations individuelles avec l’argent du contribuable et au détriment de ce dernier. Un autre fait étouffant est le dernier rapport du Dr Dore sur les audits des secteurs dits étatiques. Selon ce rapport, 448 milliards de FG ont disparu des caisses de l’Etat sans destination connue, et le plus triste est que ce rapport d’audit a été classé sans suite. Face à ce statu quo, peut-on dire que le coup d’État du 5 septembre était justifié ?
MOTIVATION DES JEUNES SOLDATS POUR L’APPROCHE COUP D’ETAT ET LES FACTEURS FAVORISANT SON SUCCES
La gestion malhonnête et malsaine des fonds publics, la corruption flagrante et vicieuse, la gabegie financière accrue et les inégalités insupportables ne sont que quelques-uns des facteurs qui poussent les populations à se révolter et à apporter leur soutien aux jeunes soldats pour les coups d’État militaires en Afrique.
De plus, force est de constater que la majorité des présidents africains manquent de patriotisme et de bon sens pour gouverner dans l’intérêt du peuple, ce qui signifie qu’ils sont plus susceptibles d’être des champions du détournement de fonds publics, de la protection des intérêts personnels et du changement constitutionnel. Face à cette situation alarmante et angoissante, le peuple n’a d’autre choix que de soutenir le moindre mal, c’est-à-dire le coup d’État.
Dans un premier temps, ces jeunes soldats accèdent au pouvoir en donnant au peuple l’espoir d’un développement harmonieux, mais hélas, cela se termine souvent dans le désespoir. En définitive, il est impératif que les peuples africains prennent conscience lors des élections présidentielles afin d’éviter la gestion de jeunes soldats inexpérimentés.
CONSEQUENCES DU COUP D’ETAT MILITAIRE SUR LA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE.
Le coup d’État, qui est le renversement d’un régime légal et la suspension des institutions républicaines, semble être un facteur important pour expliquer le retard économique des pays de la sous-région.
La croissance et le développement économique sont deux choses différentes et très importantes lorsqu’il s’agit d’analyser les performances des pays sur une base annuelle. De plus, la croissance, qui est incluse dans le développement économique, qui étudie la production globale d’un pays mesurée par le PIB, est une grandeur incommensurable. Ce dernier, qui repose sur l’agrégation de l’ensemble de la production des agents économiques résidents, s’est avéré efficace dans la mise en œuvre des politiques économiques.
En revanche, elle est souvent menacée par le découragement des investisseurs directs étrangers dû aux coups d’État militaires. De plus, l’économie étant une chaîne, si l’investissement direct étranger est affecté, non seulement la production sera affectée, mais aussi les emplois qui y sont attachés.
En réalité, personne ne croit aux autorités de transition, car une fois que les jeunes militaires sont au pouvoir, ils sèment le désordre et pillent le pays à tous les niveaux.
Le développement économique, quant à lui, est beaucoup plus axé sur l’aspect mental, c’est-à-dire la capacité d’une population donnée à faire évoluer sa situation d’un point A à un point B. Cette grandeur économique est mesurée par l’indice de développement humain (IDH) et prend en compte trois éléments essentiels : le niveau d’éducation, l’accessibilité à des soins de santé normaux et le revenu par tête d’habitant.
L’expérience passée a clairement montré que ces trois éléments essentiels ont souffert pendant les périodes d’instabilité politique (périodes de transition). Les transitions africaines sont souvent qualifiées de non sérieuses, bloquant ainsi toute aide internationale, et l’Afrique aura du mal à survivre sans aide extérieure, alors rappelons-nous qu’un coup d’état à ce stade n’est pas une panacée pour les maux dont nous souffrons, mais plutôt un catalyseur pour notre chute commune.
CONCLUSION
Le coup d’Etat s’est révélé être un facteur de retard dans le processus de développement et il est impératif que les Africains abandonnent les arguments impénitents des politiciens utopistes au profit d’un choix optimal, pour que l’Afrique trouve une panacée aux maux dont elle a toujours été victime.