Les experts disent que le réseau d’aires marines protégées au Gabon offre un excellent schéma qui peut s’intégrer dans la zone de texte d’autres pays. Depuis l’annonce d’un nouveau réseau de réserves et de bunkers en 2014, le Gabon a marqué 20 réserves – ce qui le rend plus protégé pour les eaux gabonaises de moins de 1% à 26%.
Le nouveau document – rédigé par des décideurs politiques, des ONG et des chercheurs gabonais de l’Université d’Exeter – met en lumière les enseignements tirés de ce travail et sa pertinence ailleurs.
Le Dr Christian Metcalfe, du Centre pour l’environnement et la conservation du campus Penryn à Exeter en Cornouailles, a déclaré : Cela a envoyé un signal clair que le gouvernement gabonais veut développer un réseau marin protégé.
Cela a permis de garantir que tous les secteurs – des agences gouvernementales aux utilisateurs des ressources océaniques – sont impliqués dans le processus de planification, donnant confiance aux bailleurs de fonds externes et au secteur privé pour soutenir la recherche qui soutient les aires marines protégées.
Le Dr Emma Stokes, directrice régionale de la Wildlife Conservation Society pour l’Afrique centrale et le golfe de Guinée, a ajouté : « Cette volonté politique et cet engagement à long terme étaient essentiels – créant un « point de basculement » vers un changement efficace.
Le nouveau document soutient que les enseignements tirés du Gabon peuvent être utilisés pour informer et mettre en œuvre les engagements mondiaux en faveur de la biodiversité au-delà de 2020.
Le document proposait une approche en quatre étapes pour les pays et les donateurs :
- Les gouvernements doivent développer et maintenir leurs propres capacités de recherche et de mise en œuvre, en veillant à ce que les preuves scientifiques étayent les décisions politiques.
- Les pays devraient s’engager publiquement sur les objectifs de conservation marine, en indiquant leur engagement envers la communauté internationale et les donateurs potentiels.
- La communauté de la protection doit répondre en aidant à la création ou au renforcement des agences environnementales dans le pays, soit directement, soit, si les garanties financières sont faibles, par le biais d’organisations internationales.
- Chaque agence de mise en œuvre doit diriger l’élaboration de cadres nationaux pour la conservation marine, en travaillant avec les parties prenantes et les donateurs pour élaborer des plans ambitieux mais politiquement réalisables, combinant autant que possible des initiatives descendantes et des approches ascendantes.
Au Gabon, l’Agence des parcs nationaux, l’ANPN, a dirigé les travaux critiques de mise en œuvre.
Les travaux de l’Université d’Exeter ont été financés par l’initiative Darwin du gouvernement britannique.