Thiam a imputé sa décision de quitter la présidence du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à un « harcèlement judiciaire ».
Le PDCI devait se réunir lundi pour nommer un chef de file par intérim.
La présidence de Thiam faisait déjà l’objet d’un recours judiciaire. Un militant du parti a saisi la justice pour contester la légalité de son élection à la tête du parti en décembre 2023.
Il s’agit du dernier obstacle rencontré par l’ancien banquier dans sa quête de la présidence de la Côte d’Ivoire.
Le mois dernier, un magistrat d’Abidjan a invoqué la loi sur la nationalité pour ordonner la radiation de Thiam des listes électorales, mettant ainsi fin à sa candidature à la présidence.
Thiam possédait la nationalité française avant d’y renoncer pour devenir ivoirien. Dans une déclaration vidéo diffusée dimanche, Thiam a déclaré avoir été la cible d’une campagne de harcèlement.
Il a accusé ses agresseurs d’instrumentaliser le pouvoir judiciaire.