Des scènes de panique ont éclaté mardi dans la ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo, après des rumeurs de recrutement forcé par le mouvement rebelle M23.
Des parents paniqués se sont précipités dans les écoles pour récupérer leurs enfants, tandis que d’autres couraient pour sauver leur vie.
Les responsables des écoles et les autorités du M23 ont fermement démenti les allégations de recrutement forcé. Le mouvement rebelle a qualifié ces allégations de campagne de désinformation.
Les nouvelles autorités du M23 à Goma ont appelé la population au calme, insistant sur le fait qu’aucun recrutement n’avait lieu dans les écoles. Elles ont également affirmé que le M23 n’avait jamais procédé à aucun recrutement forcé dans les zones sous son contrôle.
Malgré ces dénégations, la panique a suscité des craintes parmi la population locale de Goma. Les autorités locales sont invitées à prendre des mesures pour rassurer la population.
Selon le porte-parole de l’ONU, dans le territoire de Lubero, au nord de Goma, les affrontements de la semaine dernière ont forcé plus de 100 000 personnes à quitter leurs foyers.
Après une avancée rapide dans l’est du pays, les rebelles du M23 ont capturé un certain nombre de villes et villages importants.