Les émotions sont vives au Kenya.
Après des jours de protestations sanglantes contre les augmentations d’impôts proposées et le retrait du projet de loi, les Kenyans étaient encore profondément secoués.
La Commission nationale des droits de l’homme du Kenya a signalé des cas d’enlèvements et d’arrestations arbitraires.
Au cours de la seule manifestation du 25 juin, 26 personnes ont été tuées, a indiqué l’organisme. De nombreux autres furent blessés.
Un certain nombre d’entreprises comptent également des pertes suite aux pillages et aux incendies de bâtiments.
Dans le but de trouver une solution durable, William Ruto a rencontré différents groupes à la State House dans le but de trouver une solution durable à la suite des manifestations.
Le président a ordonné la création d’un comité chargé de répondre aux préoccupations des jeunes insatisfaits de l’état des affaires du pays.
Cependant, les appels à une autre manifestation ce mardi 2 juillet persistent, notamment o, X (anciennement Twitter). Certains exigent même la démission du président.
En prévision de nouvelles manifestations, Nairobi dispose toujours d’une forte présence de personnel de sécurité.
Des manifestations pacifiques ont eu lieu dans le quartier central des affaires de la capitale et des bougies ont été allumées dans le jardin Jeevanjee en l’honneur de ceux qui ont été tués lors des manifestations de mardi et jeudi.