Le pays d’Afrique de l’Ouest souhaite lever jusqu’à 121,3 milliards de francs CFA (192,3 millions de dollars) en offrant jusqu’à 23,1 millions d’actions.
Le Bénin envisage de vendre jusqu’à 40 % de sa participation dans la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce (BIIC) par le biais d’une offre publique initiale (IPO) pour financer divers projets de développement.
Le pays d’Afrique de l’Ouest souhaite lever jusqu’à 121,3 milliards de francs CFA (192,3 millions de dollars) en offrant jusqu’à 23,1 millions d’actions, selon un communiqué du ministère des Finances.
L’introduction en bourse, au prix de 5 250 francs CFA par action, sera gérée par EDC Investment Corp. et se déroulera du 13 janvier au 28 février, a rapporté Bloomberg.
La BIIC deviendra la deuxième entreprise publique à entrer en bourse et à être cotée à la bourse régionale d’Abidjan, le centre commercial de la Côte d’Ivoire. Cette opération fait suite à l’introduction en bourse réussie de la Loterie Nationale du Bénin SA le 13 décembre, qui a levé 69 millions de dollars pour soutenir des initiatives sportives, culturelles et sociales.
En tant que l’un des principaux producteurs de coton d’Afrique, le Bénin explore de nouvelles pistes pour financer son développement après la COVID-19. La hausse des rendements sur les marchés développés a rendu les emprunts plus coûteux pour les marchés frontaliers et émergents.
L’année dernière, le Bénin a levé 350 millions d’euros pour des projets environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) grâce à une structure de financement innovante qui a réduit les coûts de 300 points de base par rapport aux taux du marché.
La BIIC, née en 2020 de la fusion de la Banque Internationale du Bénin et de la Banque Africaine pour l’Industrie et de Commerce, est détenue à 51,3 % par l’État, à 13,3 % par le fonds de pension de l’État, à 32 % par un fonds de développement de l’État et à 3,4 % par le port de Cotonou. La banque a déclaré un bénéfice net de 27,2 milliards de francs CFA l’année dernière, soit plus du double des bénéfices de l’année précédente.