La Cour de cassation de la République démocratique du Congo a accepté l’appel de Vital Kemerhe et a annulé sa peine de 13 ans de prison pour des allégations de corruption. L’affaire est maintenant renvoyée devant la cour d’appel de Kinshasa-Gombe où de nouveaux juges seront nommés.
Depuis deux ans, l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est accusé du détournement de près de 50 millions de dollars destinés à la construction de maisons préfabriquées pour l’armée et la police.
Kamerhe, 63 ans, a été condamné pour la première fois à 20 ans de prison en avril 2020. Il a été réduit à 13 ans de prison en appel en juin 2021.
En décembre dernier, le haut responsable politique a obtenu une libération conditionnelle pour raisons de santé.
En 2018, Kamerhe s’est désisté au profit de Tshisekedi à l’issue de la campagne présidentielle et, selon un accord entre les deux hommes, devait être candidat à la prochaine élection prévue en 2023.
Ses avocats affirment que son traitement vise à l’empêcher de se présenter en 2023 car la loi congolaise n’autorise pas les personnes reconnues coupables de corruption à participer à la course à la présidence.