Une attaque contre les locaux de l’Agence de sécurité intérieure du Tchad (ANSE) à N’Djamena, la capitale, a fait plusieurs morts. L’attaque aurait eu lieu quelques heures seulement après l’annonce de la tenue d’une élection présidentielle dans ce pays d’Afrique centrale le 6 mai.
Le gouvernement a accusé mercredi des « éléments » du parti d’opposition Parti socialiste sans frontières (PSF) d’avoir orchestré l’attaque. Son communiqué indique que « la situation est désormais complètement sous contrôle » et prévient que les auteurs des actes criminels sont recherchés et seront arrêtés.
Le PSF est dirigé par l’opposant Yaya Dillo, l’un des candidats à l’élection présidentielle du 6 mai.
Mardi, l’agence électorale tchadienne a confirmé les dates de la prochaine élection présidentielle, s’engageant à organiser deux tours avec des résultats provisoires attendus le 7 juillet. « Au-delà de cette date, le pays tombera dans un vide juridique », ajoute le communiqué.
Le président de transition Mahamat Idriss Deby Itno sera candidat au scrutin. Deby Itno est arrivé au pouvoir après que son père, Idriss Deby Itno, ait été tué alors qu’il combattait les rebelles en 2021.
L’agence électorale du pays a annoncé qu’elle publierait le 24 mars les listes des candidats retenus par le Conseil constitutionnel.