L’Autorité éthiopienne du café et du thé (ECTA) a annoncé mercredi que le pays avait réalisé un chiffre d’affaires record de 1,868 milliard de dollars grâce aux exportations de café au cours des dix derniers mois.
Son directeur général, Adugna Debela, a indiqué que 354 302 tonnes avaient été vendues, l’Allemagne, l’Arabie saoudite et les États-Unis étant les trois principales destinations.
Ces chiffres représentent une augmentation de 70 % en volume et de 87 % en chiffre d’affaires par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Debela a qualifié cette performance de « réalisation exceptionnelle » et de fruit d’un effort national bien coordonné.
Il s’est également dit optimiste quant à la poursuite de cette dynamique au cours des deux prochains mois de l’exercice.
La production de café est considérée comme le pilier de l’économie du pays, axée sur l’agriculture, et constitue la principale source de revenus d’exportation.
Ce café est l’une des boissons les plus consommées au monde, avec environ 2,5 milliards de tasses consommées chaque jour.
C’est également l’une des matières premières les plus commercialisées, l’Arabica représentant la majorité de la production mondiale de café.
Cette variété offre un café onctueux et doux, aux notes fruitées et noisetées.
L’année dernière, des chercheurs ont décrypté le génome de l’Arabica et confirmé son origine dans les hautes terres du sud-ouest de l’Éthiopie.
Les producteurs de café du pays, dont beaucoup sont de petits exploitants, sont très fiers de la qualité de leurs grains.
Ces grains sont le fruit des variétés anciennes exceptionnelles de l’Éthiopie, de la haute altitude et des pratiques agricoles traditionnelles.
Les producteurs estiment que la saveur et la qualité caractéristiques du café éthiopien proviennent de sa culture à l’ombre de grands arbres.