Le Somaliland, la région échappée de la Somalie, a inauguré son nouveau président après les élections du mois dernier, qui ont renforcé sa quête de reconnaissance internationale.
Cet événement s’est produit juste un jour après que la Somalie et l’Éthiopie ont conclu un accord en Turquie pour s’engager dans des « pourparlers techniques » concernant un différend résultant d’un accord entre le Somaliland et l’Éthiopie.
En tant que sixième président du Somaliland, Abdullahi, fixe les pendules tout droit lors de son discours inaugural
Abdirahman Mohamed Abdullahi, le président du Somaliland, a déclaré que « le premier emploi de mon nouveau gouvernement était de renouveler ses relations avec le reste du monde afin de pouvoir créer un nouveau Somaliland qui aidera la sécurité de toute la région, y compris la mer Rouge. »
Abdullahi, 69 ans, du parti de l’opposition Waddani, a remporté plus de 50% des voix lors de l’élection présidentielle tenue le 13 novembre, battant Bihi, qui visait un deuxième mandat après sept ans de mandat.
La Commission électorale a vérifié les résultats, mettant l’accent sur la participation électorale importante et la nature pacifique des élections comme preuve de la force démocratique du Somaliland.
Richard H. Riley, ambassadeur américain en Somalie, a transmis: « Au nom des États-Unis d’Amérique et du président Joseph Biden et de tous les Américains, nous voulons vous faire des félicitations les plus chaleureuses pour cet événement aujourd’hui … sur Au nom de l’ensemble du Corps de services diplomatiques ici au Somaliland … Je peux vous transmettre en leur nom … leurs félicitations les plus chaleureuses.
Le Somaliland a déclaré l’indépendance de la Somalie il y a plus de 30 ans, mais elle n’est pas reconnue par l’Union africaine, les Nations Unies ou toute autre nation en tant qu’État souverain.
La Somalie continue de considérer le Somaliland comme faisant partie de son territoire.
Au fil des ans, le Somaliland a été félicité pour son climat politique stable, qui contraste fortement avec les problèmes persistants de la Somalie avec la violence, en particulier du groupe militant affilié à Al-Qaida Al-Shabab.
Depuis 1991, le Somaliland exploite son propre gouvernement, devise et des forces de sécurité.
Dans sa poursuite de la reconnaissance internationale, le Somaliland a conclu un protocole d’accord avec l’Éthiopie en janvier pour louer des terres côtières pour une base marine.
En échange, l’Éthiopie reconnaîtrait l’indépendance du Somaliland, une décision que la Somalie prétend viole sa souveraineté.
Cet accord est devenu un sujet important lors de la campagne électorale du Somaliland, Abdullahi la critiquant pour un manque de transparence perçu.
Il a promis de réévaluer ces accords pour s’assurer qu’ils servent les intérêts stratégiques du Somaliland et ses aspirations à la reconnaissance.
Le leadership d’Abdullahi est désormais chargé de s’attaquer aux affrontements dans la région de Sool du Somaliland et à la poursuite de la reconnaissance internationale, parallèlement à une réévaluation de ses accords régionaux, notamment avec l’Éthiopie.