Le président français Emmanuel Macron s’est rendu au Gabon en mars et les manifestants de Port-Gentil, la deuxième plus grande ville du pays, ont profité de l’occasion pour exiger le départ des troupes françaises stationnées dans le pays.
La France, qui compte environ 400 soldats basés en permanence dans la capitale Libreville, dans le cadre d’une opération de formation militaire, a des intérêts économiques importants dans son ancienne colonie, notamment dans les secteurs minier et pétrolier.
Les manifestations de Port-Gentil ont été organisées par le Front patriotique gabonais d’opposition, qui a déclaré que les accords de défense entre les deux pays ne contribuaient plus au développement du Gabon car le pays n’était pas en guerre.
« Nous dénonçons le partenariat entre la France et le régime illégitime d’Ali Bongo, dont la famille détient le pouvoir au Gabon depuis 1967 », avait alors déclaré David Pandjo Ngoma, l’un des organisateurs de la manifestation.