Le Kenya autorisera bientôt les citoyens de presque tous les pays africains à se rendre sur son territoire sans autorisation préalable de voyage, selon une directive annoncée mardi.
Ce changement de politique vise à renforcer l’intégration régionale et à stimuler le tourisme en éliminant l’autorisation de voyage électronique (ETA) controversée pour la plupart des visiteurs.
Le cabinet a confirmé que l’ETA serait abandonnée pour les ressortissants africains, à l’exception de ceux de Somalie et de Libye, invoquant des problèmes de sécurité. Dans le cadre du nouveau système, les visiteurs peuvent entrer au Kenya sans autorisation préalable et y rester jusqu’à deux mois, les membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) étant autorisés à y rester jusqu’à six mois.
Le Kenya a introduit l’ETA l’année dernière pour remplacer les exigences de visa, mais les critiques l’ont qualifié de « visa sous un autre nom ». La position du pays sur l’indice d’ouverture des visas en Afrique a ensuite chuté de 17 places pour se classer 46e sur 54 pays.
D’autres pays africains, dont le Ghana et le Rwanda, ont pris des mesures similaires pour simplifier les voyages des visiteurs continentaux, s’alignant sur la volonté de l’Union africaine d’une plus grande mobilité. Le gouvernement kenyan prévoit également de mettre en œuvre un processus d’approbation amélioré pour garantir une entrée plus fluide des voyageurs, avec des résultats promis dans les 72 heures.
La date exacte de début de cette politique n’a pas encore été annoncée, les ministères étant chargés de proposer des directives d’ici une semaine.