Les Nigérians organisent cette semaine des manifestations nationales pour lutter contre la crise du coût de la vie la plus grave à laquelle le pays ait été confronté depuis des décennies.
Avec un soutien important sur les plateformes de médias sociaux, les autorités craignent une possible récurrence des manifestations meurtrières contre les brutalités policières qui ont eu lieu en 2020 dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, ou la possibilité de troubles similaires aux récentes manifestations au Kenya, qui ont éclaté dans le chaos dans la capitale, Nairobi, à la suite d’une augmentation des impôts.
Le gouvernement du président nigérian Bola Tinubu s’est engagé à éviter cette situation.
Les médias locaux ont rapporté mardi que les organisateurs des manifestations prévues en réponse à l’escalade des difficultés économiques jeudi ont rejeté une proposition de la police nigériane d’organiser des rassemblements dans des espaces confinés.
Human Rights Watch a commenté que la réponse des autorités suggère une volonté inquiétante d’étouffer la dissidence.