L’initiative du président Macky Sall d’organiser un dialogue à Dakar a abouti à des développements importants pour le paysage politique sénégalais. La conclusion du dialogue mardi a révélé deux résultats cruciaux qui devraient façonner l’avenir électoral du pays.
Le premier point central de discussion tournait autour du processus électoral. Les participants ont délibéré sur le statut des candidats, en distinguant particulièrement ceux dont la candidature a été retenue par le Conseil constitutionnel et ceux considérés comme « candidats gâtés ». Dans un souci d’équité et d’inclusivité, il a été convenu que le Conseil constitutionnel réévaluerait les candidatures des « candidats gâtés », leur offrant potentiellement la possibilité de participer à la prochaine élection présidentielle.
La deuxième grande délibération a porté sur la détermination de la date des élections. Après un examen attentif et un dialogue, un consensus s’est dégagé autour de la fixation au 2 juin de la date de l’élection présidentielle. Le président Sall, soulignant l’importance de conclure le processus électoral avant le début de la saison des pluies en juin, avait préparé le terrain pour cette décision dès le début du dialogue.
Le dialogue étant désormais conclu, toute l’attention se tourne vers le président Sall pour la validation finale des décisions prises lors des discussions. La nation attend avec impatience sa réponse aux propositions avancées par les participants. Le résultat de ce dialogue crucial devrait ouvrir la voie à un processus électoral transparent et inclusif, renforçant l’engagement du Sénégal envers les principes démocratiques.