La plus haute autorité électorale du Sénégal a dévoilé les noms de 20 candidats autorisés à se présenter à l’élection présidentielle du 25 février.
Le chef de l’opposition Ousmane Sonko, arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, a été disqualifié car il risque une peine de six mois avec sursis suite à sa condamnation pour diffamation, a indiqué le Conseil constitutionnel.
Son parti PASTEF, désormais dissous, a qualifié cette décision de « précédent le plus dangereux de l’histoire politique du Sénégal ».
« Cette condamnation le rend inéligible pour une période de cinq ans », a indiqué le conseil.
L’allié de Sonko, Bassirou Diomaye Faye, a été autorisé à briguer la présidence.
Le conseil a jugé Karim Wade, le fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, inéligible au scrutin. Wade possédait la double nationalité au moment où il a officiellement déclaré sa candidature à la présidentielle.
Sur X, anciennement Twitter, Wade a qualifié cette décision d ‘«attaque contre la démocratie» et s’est engagé à «participer aux élections d’une manière ou d’une autre».
Le feu vert a été donné au Premier ministre sénégalais et candidat du parti au pouvoir.
La liste publiée samedi 20 janvier par le Conseil constitutionnel nomme 20 candidats, sur 79 candidatures que l’organisme aurait reçues.