Le Somaliland a déclaré que les visas et autorisations de voyage délivrés par la Somalie voisine ne sont pas valables pour entrer sur son territoire.
Dans une directive officielle publiée dimanche, l’Agence de l’immigration et du contrôle des frontières du Somaliland a déclaré que les personnes détenant ces documents se verraient refuser l’entrée.
Au lieu de cela, le ressortissant étranger doit chercher à obtenir un visa à son arrivée dans l’un des deux aéroports internationaux du Somaliland, ou dans une ambassade, une mission ou un consulat.
Le Somaliland a établi des représentations diplomatiques dans une poignée de pays, dont le Kenya, l’Éthiopie et les États-Unis.
Cette directive est intervenue un jour après que le président Abdirahman Mohamed Abdullahi, connu sous le nom d’Irro, a déclaré le nouveau système de visa électronique de la Somalie comme « légalement nul ».
Après une visite au ministère de l’aviation civile, le président a également réaffirmé la souveraineté de la république autoproclamée sur « sa terre, sa mer et son espace aérien ».
« L’espace aérien de la République du Somaliland est une question de dignité nationale, d’obligation souveraine et de priorité stratégique. Notre nation ne fera aucun compromis ni ne déléguera la tutelle de son ciel », a déclaré samedi le président Irro dans un communiqué.
Depuis lundi, tous les avions entrant ou sortant de l’espace aérien du Somaliland doivent également obtenir une autorisation formelle des autorités de la région séparatiste.
Ces mesures témoignent de la tentative du Somaliland de resserrer le contrôle de ses frontières et de renforcer sa souveraineté.
Le Somaliland s’est séparé de la Somalie en 1991 mais n’a pas été internationalement reconnu comme un État indépendant.




