Qiraat Africa | Français
Eng  |  عربي
Advertisement
  • Actualités
  • Analyse
  • Études
  • Entretien
  • Personnalités
  • Autres
    • Suivis
    • Lectures Historiques
    • Culture et Littérature
  • Régions
    • Afrique Australe
    • Afrique Centrale
    • Afrique de l’Est
    • Afrique de l’Ouest
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Actualités
  • Analyse
  • Études
  • Entretien
  • Personnalités
  • Autres
    • Suivis
    • Lectures Historiques
    • Culture et Littérature
  • Régions
    • Afrique Australe
    • Afrique Centrale
    • Afrique de l’Est
    • Afrique de l’Ouest
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Qiraat Africa | Français
Eng  |  عربي
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Accueil Régions Afrique de l'Ouest

Évolutions géopolitiques en Afrique de l’Ouest: Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO

Mohamed Zakaria par Mohamed Zakaria
janvier 31, 2024
dans Afrique de l'Ouest, Politique
Évolutions géopolitiques en Afrique de l'Ouest- Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO

Évolutions géopolitiques en Afrique de l'Ouest- Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO

37
VUES
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Les nations ouest-africaines du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), citant des sanctions « inhumaines » imposées par le bloc pour inverser des coups d’État dans leurs pays.

Vous pourriez aussi aimer

Le Burkina Faso supprime les frais de visa d’entrée pour tous les ressortissants africains

Sénégal : Le Premier ministre Ousmane Sonko annule sa première visite officielle en France

Les impacts du retrait du soutien de l’administration Trump à la mission de l’UA en Somalie sur la sécurité et la stabilité de la région.

Les juntas respectives, dans une déclaration commune, ont souligné leur décision souveraine de quitter immédiatement la CEDEAO, alléguant un écart par rapport aux idéaux fondateurs de l’organisation et au panafricanisme après près de 50 ans d’existence. Ce mouvement reflète un sentiment plus large selon lequel la CEDEAO, autrefois considérée comme l’autorité politique et régionale prééminente de l’Afrique de l’Ouest, a perdu en efficacité et en soutien citoyen, étant perçue comme donnant la priorité aux intérêts des dirigeants plutôt qu’à ceux des masses.

L’annonce du retrait survient au milieu d’une tension politique croissante en Afrique de l’Ouest, marquée par une série de coups d’État, dont celui récent au Niger. Les trois nations ont également formé une alliance de sécurité, rompant leurs liens avec la France et se tournant vers la Russie pour obtenir du soutien. Les juntas accusent la CEDEAO de ne pas avoir aidé à lutter contre des menaces « existentielles » telles que le terrorisme, une raison souvent évoquée pour destituer des gouvernements démocratiquement élus.

La déclaration commune critique la CEDEAO pour l’imposition de sanctions « illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables », affirmant que ces sanctions, au lieu d’améliorer la situation, ont encore affaibli des populations déjà éprouvées par des années de violence.

Le retrait représente une diminution de l’influence des superpuissances traditionnelles que sont la France et le Nigeria en Afrique de l’Ouest, selon les analystes. Le manque de clarté sur le processus de retrait et la réponse tardive de la CEDEAO soulèvent des inquiétudes quant aux défis de communication diplomatique et à la capacité de l’organisation à naviguer à travers les changements géopolitiques tout en assurant la stabilité et la coopération régionales.

Évaluation des Dynamiques de La CEDEAO Après Le Retrait

Dans un développement géopolitique significatif, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont officiellement déclaré leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision, motivée par l’imposition perçue de sanctions « inhumaines » par la CEDEAO pour faire face aux coups d’État dans ces nations, souligne un mécontentement croissant envers le bloc régional. Les juntas dirigeant ces pays affirment leur décision souveraine, citant un écart par rapport aux principes fondateurs de la CEDEAO et une priorisation perçue des intérêts des dirigeants au détriment du bien-être de la population.

1. Décision souveraine et idéaux fondateurs

La déclaration commune émise par le Mali, le Burkina Faso et le Niger souligne leur décision souveraine de quitter la CEDEAO, remettant en question l’adhérence de l’organisation à ses idéaux fondateurs et au panafricanisme. Ce départ après près de cinq décennies d’existence de la CEDEAO indique un changement fondamental dans la perception de l’autorité régionale, soulevant des questions sur l’efficacité de ses structures de gouvernance et de ses processus décisionnels.

2. Sentiment plus large et soutien public

L’annonce du retrait reflète un sentiment plus large parmi les nations ouest-africaines, suggérant que la CEDEAO a perdu en efficacité et en soutien citoyen. Autrefois considéré comme l’autorité politique et régionale prééminente en Afrique de l’Ouest, le bloc est désormais perçu comme donnant la priorité aux intérêts des dirigeants au détriment des masses. Ce sentiment indique une crise potentielle de légitimité pour la CEDEAO, les nations membres remettant en question la capacité de l’organisation à répondre à leurs préoccupations pressantes.

3. Tension politique croissante et alliances de sécurité

Le retrait intervient dans un contexte de tension politique croissante en Afrique de l’Ouest, marquée par une série de coups d’État, dont celui récent au Niger. De plus, la formation d’une alliance de sécurité entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, associée à leur décision de rompre leurs liens avec la France au profit d’un soutien de la Russie, indique un réalignement stratégique dans la région. Les juntas accusent la CEDEAO de ne pas réussir à faire face de manière efficace aux menaces « existentielles » telles que le terrorisme, un facteur clé contribuant à la déstabilisation des gouvernements démocratiquement élus.

4. Critique des sanctions et impact sur les populations

La déclaration commune critique vivement la CEDEAO pour l’imposition de ce que les nations se retirant considèrent comme des sanctions « illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables ». L’affirmation est que ces sanctions, au lieu d’améliorer la situation, ont aggravé les défis auxquels sont confrontées des populations déjà affectées par des années de violence. Cette critique soulève des questions sur l’efficacité des stratégies d’intervention de la CEDEAO et sur sa capacité à favoriser un changement positif dans les nations membres.

5. Diminution de l’influence des puissances traditionnelles et préoccupations diplomatiques

Les analystes considèrent le retrait comme indicatif d’une diminution de l’influence des superpuissances traditionnelles, en particulier la France et le Nigeria, en Afrique de l’Ouest. Le manque de clarté sur le processus de retrait et la réponse tardive de la CEDEAO soulèvent des inquiétudes quant aux défis de communication diplomatique au sein de l’organisation. Ces incertitudes soulignent la nécessité pour la CEDEAO de naviguer à travers les changements géopolitiques tout en assurant la stabilité et la coopération régionales, posant un défi significatif à son rôle en tant que force unificatrice en Afrique de l’Ouest.

Conclusion

Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO marque un tournant significatif dans la géopolitique de l’Afrique de l’Ouest. Alimenté par un mécontentement envers des sanctions perçues comme « inhumaines » et un écart par rapport aux idéaux fondateurs de l’organisation, ce mouvement met en évidence des préoccupations plus larges concernant l’efficacité de la CEDEAO et le soutien du public.

Alors que ces nations forgent de nouvelles alliances de sécurité et cherchent des partenariats non traditionnels, le paysage géopolitique subit un changement transformateur, remettant en question le rôle de l’autorité régionale dans la résolution de problèmes pressants tels que le terrorisme et le maintien de la stabilité.

La critique des sanctions souligne la difficulté à laquelle la CEDEAO est confrontée pour équilibrer les stratégies d’intervention tout en veillant au bien-être des populations touchées. Les analystes constatent une diminution de l’influence des puissances traditionnelles et des défis diplomatiques résultant du manque de clarté dans le processus de retrait.

L’organisation doit maintenant s’adapter, réévaluer ses stratégies et traiter les préoccupations pour regagner la confiance et défendre sa mission de favoriser l’intégration économique, la stabilité politique et le progrès social en Afrique de l’Ouest.

La source: Qiraat Africa
Mots clés: CEDEAO
partagerTweeter
Post précédent

L’opposant zimbabwéen Job Sikhala sera libéré après avoir été condamné à 2 ans de prison avec sursis

Prochain article

Le Mali bat le Burkina Faso et s’offre un match nul contre la Côte d’Ivoire

Mohamed Zakaria

Mohamed Zakaria

Écrivain et chercheur en économie, intéressé par les affaires économiques, de développement et sociales africaines

Articles Similaires

Le Portugal convoque l'ambassadeur de Guinée-Bissau après l'expulsion de journalistes à l'approche d'élections tendues
Afrique de l'Ouest

Le Portugal convoque l’ambassadeur de Guinée-Bissau après l’expulsion de journalistes à l’approche d’élections tendues

août 17, 2025
L’Espagne en quête d'influence en Afrique- ambitions et enjeux du sommet de Madrid 2025
Politique

L’Espagne en quête d’influence en Afrique:ambitions et enjeux du sommet de Madrid 2025

août 17, 2025
Deux généraux et plus de 40 soldats arrêtés suite à des allégations de coup d'État au Mali
Afrique de l'Ouest

Deux généraux et plus de 40 soldats arrêtés suite à des allégations de coup d’État au Mali

août 11, 2025
Des ministres et un responsable du parti au pouvoir au Ghana tués dans le crash d'un hélicoptère militaire
Afrique de l'Ouest

Des ministres et un responsable du parti au pouvoir au Ghana tués dans le crash d’un hélicoptère militaire

août 7, 2025
Prochain article
Le Mali bat le Burkina Faso et s'offre un match nul contre la Côte d'Ivoire

Le Mali bat le Burkina Faso et s'offre un match nul contre la Côte d'Ivoire

Libéria : le président remet en question le bilan bancaire de l’administration Weah

Libéria : le président remet en question le bilan bancaire de l’administration Weah

Les services de renseignement somaliens déclarent bloquer les groupes WhatsApp utilisés par des militants liés à Al-Qaida

Les services de renseignement somaliens déclarent bloquer les groupes WhatsApp utilisés par des militants liés à Al-Qaida

Rechercher sur Qiraat

Pas de résultat
Afficher tous les résultats

رئيس التحرير

د. محمد بن عبد الله أحمد

مدير التحرير

بسام المسلماني

سكرتير التحرير

عصام زيدان

Sections

  • À propos de nous
  • Contributeurs
  • Nous contacter
  • Confidentialité
  • Analyse
  • Entrevue
  • Actualités
  • Études
  • Suivis
  • Personnalités
  • Lectures Historiques
  • Culture et Littérature


© Le copyright Qiraat Africa. Développé par Bunnaj Media.

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Actualités
  • Analyse
  • Entretien
  • Études
  • Personnalités
  • Autres
    • Suivis
    • Lectures Historiques
    • Culture et Littérature
  • Régions
    • Afrique Australe
    • Afrique Centrale
    • Afrique de l’Est
    • Afrique de l’Ouest
    • Afrique du Nord

© 2022 Qiraat Africa.