Les bureaux de vote ont fermé en RDC et le processus de dépouillement des votes a commencé à Lubumbashi, une ville du sud de ce vaste pays d’Afrique centrale.
L’élection, qui s’est déroulée dans un contexte de défis économiques et d’accusations d’irrégularités, met en scène le président sortant Félix Tshisekedi face à une opposition fragmentée. Les dirigeants de l’opposition ont fait part de leurs inquiétudes concernant le « chaos » et les irrégularités électorales, ajoutant encore plus de complexité à un paysage politique déjà aux enjeux élevés.
Tshisekedi, qui a supervisé des années de croissance économique, est désormais aux prises avec des critiques concernant la création d’emplois minime et l’escalade de l’inflation.
Le processus de vote a été entaché de chaos et de retards administratifs, amplifiant les craintes selon lesquelles la commission électorale n’était pas préparée à un scrutin dans un pays comparable en taille à l’Europe occidentale continentale.
Parmi les personnalités en lice pour la présidence figurent le gynécologue Denis Mukwege et le magnat des affaires Moise Katumbi, tous deux dirigeants à part entière. Mukwege, lauréat du prix Nobel de la paix en 2018 pour son travail auprès des victimes de viol, symbolise un engagement en faveur des droits humains et de la justice sociale. Katumbi, ancien gouverneur de province, apporte une perspective commerciale à l’arène politique. Cependant, tous deux ont exprimé leurs inquiétudes concernant les irrégularités dans le processus électoral.
Des informations selon lesquelles des électeurs ont découvert que leur nom ne figurait pas sur les listes électorales ont fait surface, ajoutant une couche de complexité à une élection déjà tumultueuse.
La République démocratique du Congo, reconnue comme le premier producteur de cuivre d’Afrique et le premier producteur mondial de cobalt, joue un rôle crucial dans l’économie mondiale.