Les exportateurs qui enfreignent le nouveau système de quotas sur le cobalt seront définitivement bannis de la République démocratique du Congo, a averti le président Félix Tshisekedi.
La RDC est le premier producteur mondial de ce métal, essentiel à la fabrication de batteries électriques.
En février, Kinshasa a bloqué toutes les exportations, les prix ayant atteint un niveau historiquement bas. Le mois dernier, elle a annoncé un nouveau système de quotas basé sur les exportations historiques, qui entrera en vigueur le 16 octobre.
Les mineurs pourront expédier un peu plus de 18 000 tonnes de cobalt pour le reste de l’année, avec des plafonds annuels d’un peu plus de 96 000 tonnes pour 2026 et 2027.
Tshisekedi aurait déclaré vendredi à son cabinet qu’il appliquerait des « sanctions exemplaires » à toute personne enfreignant les nouvelles règles. Il a affirmé que ce nouveau système constituerait un levier efficace pour influencer le marché après des années de « stratégies prédatrices ». Le gel des exportations pendant huit mois a contribué à une hausse de 92 % du prix du cobalt depuis mars.
Cette répression intervient alors que la violence continue de s’intensifier dans l’est du pays, riche en minéraux, entre les combattants du M23 soutenus par le Rwanda et les forces armées congolaises, malgré les efforts américains en faveur d’un accord de paix.




