Le Burkina Faso exige des réponses suite au décès de l’influenceur Alain Traoré, alias Alino Faso, alors qu’il était en détention en Côte d’Ivoire.
Le 29 juillet 2025, des centaines de manifestants vêtus de blanc sont descendus dans les rues de Ouagadougou pour réclamer justice pour Traoré, retrouvé mort dans sa cellule à Abidjan le 24 juillet.
Les autorités ivoiriennes affirment qu’il s’est suicidé, mais ses partisans et des responsables burkinabés réclament une enquête indépendante.
Traoré, un activiste des réseaux sociaux de 32 ans, était détenu depuis janvier 2025 pour collusion avec des agents étrangers et complot contre l’État, accusations que ses partisans considèrent comme politiquement motivées.
Les manifestants ont défilé du mémorial Thomas Sankara à l’ambassade de Côte d’Ivoire, dénonçant l’explication officielle de la mort de Traoré et exigeant la vérité.
Le gouvernement burkinabè a condamné ce décès, appelant à la transparence et à une enquête conjointe pour faire toute la lumière sur la situation.
Les manifestants réclament également des comptes, certains appelant même à la démission du président ivoirien Alassane Ouattara face à la répression accrue.
Le ministre burkinabè de la Communication a promis que la mort de Traoré ne resterait pas impunie, mais la pression monte pour une enquête approfondie.
Cette affaire pourrait mettre à mal les relations entre les deux pays voisins, les groupes de défense des droits humains appelant à une enquête impartiale.
La famille et les sympathisants de Traoré attendent toujours son corps et la lumière sur la vérité.