Le gouvernement béninois a reconnu la mort de 54 soldats par des djihadistes présumés dans le nord du pays la semaine dernière, près des frontières avec le Burkina Faso et le Niger.
Les autorités avaient précédemment déclaré que seuls huit soldats avaient été tués.
Ce bilan révisé en fait l’attaque la plus meurtrière connue depuis que les insurgés ont commencé à opérer dans le nord du Bénin au début de la décennie.
L’attaque a été revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda, le Jama’at Nusrat al-Islam wal Muslimeen (Jnim), basé au Mali mais qui a étendu ses opérations aux pays voisins ces dernières années.