La République démocratique du Congo a prolongé l’interdiction du commerce des minéraux provenant de 38 sites miniers artisanaux situés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, en proie au conflit.
Selon les autorités, cette interdiction est maintenue en raison de preuves indiquant que les profits tirés de l’exploitation minière illégale servent à financer des groupes armés dans la région.
Le ministère des Mines précise que cette prolongation de six mois renforce également la pression sur les chaînes d’approvisionnement mondiales d’étain, de tantale et de tungstène en matière de conformité.
Ces métaux sont des matériaux essentiels utilisés dans les industries de l’électronique, de l’automobile et de l’aérospatiale.
Cette décision prolonge les restrictions initialement imposées en février et accroît la pression sur les acheteurs internationaux afin qu’ils s’assurent que leurs chaînes d’approvisionnement sont exemptes de financement du conflit.
Les territoires riches en minéraux de l’est du Congo restent disputés par des milices, notamment les rebelles du M23 qui ont étendu leur contrôle sur des zones stratégiques ces derniers mois.




