La France s’est jointe aux États-Unis et au Royaume-Uni pour exhorter ses citoyens à quitter le Mali. Dans un communiqué officiel publié vendredi 7 novembre, elle déconseille tout voyage dans ce pays d’Afrique de l’Ouest et appelle ses ressortissants à partir « au plus vite » face à une situation sécuritaire qui se détériore rapidement.
Cet avertissement urgent du ministère français des Affaires étrangères intervient alors que les violences djihadistes s’intensifient. Quatorze civils maliens auraient été tués ces derniers jours dans la ville de Léré.
La crise sécuritaire et économique est largement alimentée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), lié à Al-Qaïda, qui a imposé un blocus paralysant les importations de carburant, immobilisant l’économie malienne.
L’escalade de la violence a contraint l’État à fermer les écoles et les universités dans tout le pays, tandis que l’accès à l’électricité est fortement perturbé, créant une situation humanitaire et sécuritaire catastrophique.




