Ce pays dépend fortement de la production de cacao pour soutenir les moyens de subsistance locaux. Sao Tomé-et-Principe est riche en plantations de cacao et en forêts tropicales, mais est confronté à une dégradation croissante des terres due à l’expansion agricole et aux effets du changement climatique. Les experts mettent tout en œuvre pour préserver la biodiversité.
Faustino Oliveira, coordinateur national du projet de la FAO, explique : « La production de cacao dépend du couvert forestier, principalement de grands arbres. Il était donc nécessaire d’aider ces coopératives à se réhabiliter, grâce à des techniques de plantation et de repeuplement.»
Des experts de l’ONU et le gouvernement ont lancé une initiative visant à restaurer les écosystèmes et à stimuler une production cacaoyère durable.
Dodamin Semedo Correia, producteur de cacao, explique : « La coopérative nous a dispensé une formation en gestion pour apprendre à gérer notre argent et notre production.»
Plus de 37 groupements de producteurs et quelque 2 000 familles ont bénéficié de cette initiative et de son action.