Des médiateurs de l’Union africaine sont arrivés mercredi à Juba, la capitale du Soudan du Sud, pour des pourparlers visant à sortir le pays du gouffre d’une nouvelle guerre civile, après l’assignation à résidence du premier vice-président Riek Machar la semaine dernière.
Le gouvernement du président Salva Kiir a accusé Machar, rival de longue date ayant dirigé les forces rebelles lors de la guerre de 2013-2018 qui a fait des centaines de milliers de morts, de tenter d’attiser une nouvelle rébellion.
Des affrontements entre les Forces de défense du peuple du Soudan du Sud, dirigées par le président Salva Kiir, et la branche armée du parti d’opposition de Machar ont éclaté en janvier.
La recrudescence des violences a suscité la crainte d’un retour à la guerre civile qui s’est terminée en 2018 par un accord de paix.
Le gouvernement de transition s’est déclaré engagé en faveur de la paix.
« Le mandat du RTGoNU (Gouvernement de transition d’unité nationale revitalisé) est simple : mettre fin à la guerre et former un gouvernement d’unité nationale revitalisé afin de rétablir la sécurité et une paix durable dans le pays », a déclaré Martin Elia Lomuro, ministre sud-soudanais des Affaires du Cabinet, aux médiateurs de l’Union africaine.
Le parti d’opposition du premier vice-président Riek Machar appelle le président Kiir à ordonner la libération de son chef.