Comme les autres acheteurs africains, les Nigérians doivent se serrer la ceinture. L’inflation et la spéculation ont poussé les prix des matières premières à augmenter à l’approche du Ramadan.
Au marché de Dar es Salaam à Niamey, Hajia Hamsato fait une remarque. Son budget de 50 000 F CFA ne lui permettait plus d’acheter les mêmes produits.
« Je voulais payer l’ail. Avant c’était égal à 100 F CFA. J’ai pris une gousse d’ail, et ils m’ont dit 250 F CFA. En ce moment, on ne peut pas bien manger avec les prix élevés. »
Selon les vendeurs, la hausse des prix est liée au déficit alimentaire dû à la mauvaise saison des pluies.
« Actuellement, tous les produits chers sont importés et il n’y avait pas assez de production nationale cette année pour répondre à la demande », explique Ella Jikan Taguimba.
Le secrétaire général de la Fédération nationale des importateurs, exportateurs et grossistes cite divers facteurs pour expliquer cette augmentation soudaine : « Le problème qui a conduit à la hausse des prix est double. Il y a le problème du Covid-19 que nous n’avons pas su maîtriser. Et il y a le problème de l’insécurité, et pour y remédier, il faut produire une production nationale ».