Suite à la récente nomination de l’ancien leader de l’opposition Succès Masra au poste de Premier ministre, 24 heures auparavant, au Tchad, la présentation du nouveau gouvernement mardi a attiré l’attention à la fois sur des visages familiers et sur des changements subtils dans des domaines clés.
Cette évolution marque une étape cruciale dans la transition du pays, orientée vers l’organisation d’élections générales d’ici la fin 2024 et le rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Le secrétaire général de la présidence, Mahamat Ahmat Alhabo, a présenté la liste, révélant que les principaux membres de l’équipe sortante ont conservé leurs fonctions, assurant un sentiment de stabilité dans les fondations du gouvernement.
Avec 41 ministres, dont 5 ministres d’État et 11 secrétaires d’État, la composition témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de l’inclusivité. Il convient de noter l’accent mis sur l’élévation des femmes et des jeunes dans ses rangs, soulignant son engagement en faveur d’une représentation ethnique diversifiée.
Alors que certains visages familiers font leurs adieux, une vague de nouvelles perspectives a rejoint l’administration. L’équipe de Succès Masra établit des parallèles intrigants avec l’équipe du Premier ministre sortant Saleh Kebzabo, avec des changements subtils observés dans des secteurs cruciaux tels que les télécommunications, les sports, l’éducation nationale et l’économie.
Ce gouvernement nouvellement formé est sur le point de trouver un écho auprès des opposants à la transition, répondant à leurs appels à un « gouvernement de transformation » plutôt qu’à une simple « continuation ». Cet équilibre délicat entre continuité et transformation reflète une approche nuancée du paysage politique en évolution du pays.