La région éthiopienne d’Ahmara continuerait d’être le théâtre de violents combats entre les troupes fédérales et les milices locales.
Plus de 3 000 personnes ont été déplacées, des maisons et des magasins ont été pillés et incendiés et des récoltes ont été détruites, selon la Commission éthiopienne des droits de l’homme.
Les violences ont été déclenchées par une décision gouvernementale prise en avril de démanteler et d’intégrer les forces régionales. Les dirigeants Amhara ont résisté et la milice Fano a refusé de remettre ses armes.
Les violences à Amhara – la nouvelle zone de troubles en Éthiopie – ont conduit à la déclaration de l’état d’urgence en août.
Le même mois, l’Union africaine a exhorté le gouvernement éthiopien à engager un dialogue avec les milices de la région d’Amhara pour une résolution pacifique.
Les guerres en Éthiopie ont affecté l’économie et ont laissé de nombreuses personnes aux prises avec le coût toujours croissant des matières premières.
L’agence de notation américaine Fitch a abaissé le 2 novembre la note de l’Éthiopie en raison d’un risque de défaut croissant.
L’Éthiopie a marqué le 2 novembre le premier anniversaire d’un accord mettant fin à la guerre dans la région du Tigré qui opposait le gouvernement fédéral aux combattants rebelles du parti TPLF.