Le Mali a révoqué plus de 90 permis d’exploration minière, y compris ceux détenus par des entreprises internationales, après que les autorités ont constaté que les opérateurs n’avaient pas respecté les nouvelles exigences légales.
Selon un décret signé par le ministre des Mines, Amadou Keïta, tous les droits conférés par les permis annulés sont désormais levés et peuvent être réattribués. Ces permis, délivrés entre 2015 et 2022, couvraient l’exploration d’or, de minerai de fer, de bauxite, d’uranium et de terres rares.
Le ministère des Mines a indiqué que les entreprises avaient été invitées à soumettre à nouveau leurs documents conformément à la réglementation actualisée, mais que la non-conformité généralisée avait entraîné ces annulations. On ignore si les entreprises peuvent faire appel.
Cette mesure fait suite à des répressions similaires dans d’autres pays africains qui renforcent le contrôle de leurs ressources naturelles. Le Mali, l’un des principaux producteurs d’or d’Afrique, est confronté à une baisse des investissements étrangers dans un contexte d’insécurité croissante et d’évolution de la réglementation.
Le gouvernement dirigé par les militaires a également approfondi ses liens avec la Russie, en signant de nouveaux accords énergétiques et miniers, notamment des approvisionnements en pétrole et des coentreprises dans les secteurs de l’or et du lithium.




