Des explosions et des tirs nourris ont retenti samedi à Mogadiscio, la capitale somalienne, après que des militants ont attaqué une prison près du palais présidentiel, mettant fin à plusieurs mois de calme relatif.
De la fumée s’échappait de la prison de Godka Jilacow, qui sert également de quartier général à l’unité régionale de renseignement.
Les médias d’État ont rapporté que les militants utilisaient un véhicule déguisé en véhicules des forces de sécurité de l’unité, et que les soldats ont repoussé l’attaque et tué plusieurs militants.
L’incident est survenu quelques heures seulement après que le gouvernement a levé les barrages routiers en place dans la ville depuis des années, affirmant que la sécurité s’était améliorée.
Ces barrières étaient destinées à protéger des sites gouvernementaux essentiels, mais de nombreux habitants se sont plaints qu’elles entravaient la circulation et les commerces.
Le groupe militant al-Shabaab, lié à Al-Qaïda et basé en Somalie, a revendiqué l’attaque, affirmant avoir libéré des prisonniers.
Les forces de sécurité ont rapidement bouclé les routes menant au lieu de l’attaque, tandis que les ambulances se rendaient rapidement sur place. Le nombre de victimes n’était pas immédiatement connu.
Ces derniers mois, les forces somaliennes, appuyées par des milices locales et des troupes de l’Union africaine, ont repoussé les combattants d’al-Shabaab hors de plusieurs zones du sud et du centre du pays.
Le gouvernement n’a pas encore commenté cette dernière attaque.