Des représentants du gouvernement congolais et des groupes rebelles du M23/AFC (Mouvement du 23 mars/Alliance du fleuve Congo) ont convenu de cesser les combats dans l’est de la République démocratique du Congo, selon un communiqué publié mercredi soir par les deux parties.
Alors que de violents combats entre les forces armées congolaises et les rebelles soutenus par le Rwanda ravagent les provinces du Nord et du Sud-Kivu depuis janvier et que les négociations précédentes ont donné peu de résultats, cette annonce a été perçue comme un premier pas positif vers la fin des violences.
Les trêves précédentes ont cependant été rapidement violées et la route vers une paix durable dans un conflit qui couve depuis plusieurs décennies est encore longue.
Et si les deux parties ont affirmé que les pourparlers de Doha étaient « francs et constructifs », des doutes subsistent quant à leur progression, qualifiée de lente par les responsables.
La guerre dans l’est de la RDC a déplacé des centaines de milliers d’habitants et tué au moins 7.000 personnes depuis janvier, selon les autorités congolaises.