La Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont élargi leur équipe de médiateurs pour le conflit congolais à l’issue d’une réunion virtuelle lundi.
Les deux groupes ont redoublé d’efforts pour rétablir la paix entre la RDC, les rebelles du M23 et le Rwanda en nommant d’anciens chefs d’État supplémentaires pour piloter les médiations.
L’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta et l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo restent au sein de l’équipe, tandis que l’ancienne présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde remplace un autre ancien dirigeant éthiopien, Hailemariam Desalegn.
L’ancien président sud-africain Kgalema Motlanthe et l’ancienne présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza ont été ajoutés, portant le groupe de trois à cinq afin d’améliorer « l’inclusion des femmes, des régions et des langues », selon un communiqué publié à l’issue du sommet.
Ces mesures font suite au retrait de l’Angola, par l’intermédiaire de sa présidence, des négociations lundi, invoquant d’autres engagements dans le cadre de son mandat à la tête de l’Union africaine.
Dans un communiqué, l’Angola a déclaré avoir reconnu la nécessité de se concentrer sur des priorités continentales plus larges, notamment la paix, les infrastructures, le développement économique et la justice pour les Africains.
L’Angola avait également évoqué une série d’échecs dans les négociations et d’ingérences extérieures.
Les négociations ont également connu un revers lundi, le M23 étant revenu sur sa promesse de se retirer de Walikale, une autre ville qu’il avait conquise dans l’est de la RDC, affirmant que l’armée congolaise était toujours à ses trousses et poursuivait son offensive dans la même région.