Daniel Chapo, candidat du Frelimo, le parti au pouvoir au Mozambique, a voté la semaine dernière aux élections générales.
Les résultats préliminaires publiés mercredi montrent que le parti est en tête dans les 11 provinces, ce qui fait de lui le prochain président du pays.
Mais les observateurs électoraux ont des doutes sur l’intégrité du scrutin, estimant qu’il ne répond pas aux normes internationales.
Ils ont signalé des problèmes tels qu’un décompte désorganisé, des urnes mal scellées, des achats de voix, des listes électorales gonflées et des intimidations dans certaines régions.
Les partis d’opposition, quant à eux, ont crié à la fraude et au moins l’un d’entre eux a appelé à une grève nationale lundi.
Un autre a déclaré qu’il contesterait les résultats devant les tribunaux.
Le Frelimo gouverne le Mozambique depuis son indépendance du Portugal en 1975 et a été constamment accusé d’avoir truqué les élections — une allégation qu’il nie.
Les résultats définitifs sont attendus le 24 octobre.