Le vice-président du Kenya a deux jours pour convaincre les sénateurs et sauver son poste.
Rigathi Gachagua, qui fait l’objet d’une procédure de destitution, a plaidé non coupable lors d’une audience au Sénat mercredi (16 octobre) de toutes les accusations, notamment de corruption, d’incitation aux divisions ethniques et de soutien aux manifestations antigouvernementales historiques.
L’équipe juridique de Gachagua a mercredi (16 octobre) et jeudi (17 octobre) pour contre-interroger les témoins, et le Sénat votera jeudi soir.
Les décisions de justice de cette semaine ont permis au Parlement et au Sénat de poursuivre le débat sur la destitution, malgré les inquiétudes concernant les irrégularités soulevées par les avocats du vice-président.
L’homme politique de 59 ans a qualifié les allégations de motivation politique.
Ses partisans et ses adversaires se sont affrontés début octobre lors de forums publics au sujet de la motion de destitution contre lui, qui a été introduite au Parlement par l’alliance au pouvoir.
L’affaire met en lumière les frictions entre Gachagua et le président William Ruto, ce que Ruto avait juré d’éviter après ses relations difficiles en tant que vice-président du précédent président du Kenya, Uhuru Kenyatta.
Gachagua pourrait être le premier vice-président en exercice à être destitué dans l’histoire du Kenya.