Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé lundi 19 août aux pays touchés par le variant Mpox d’initier des plans de vaccination dans les zones où des cas sont apparus, la nation la plus touchée, la République démocratique du Congo (RDC), a exprimé l’espoir de recevoir ses premières doses de vaccin « la semaine prochaine ».
Le pays a signalé 16 700 cas, avec « un peu plus de 570 décès », depuis le début de l’année, selon le ministre de la Santé Samuel-Roger Kamba lors d’une conférence de presse.
Selon le gouvernement, la maladie touche de plus en plus les jeunes, et de nombreux enfants de moins de quinze ans ont été touchés.
L’épidémie actuelle est caractérisée par un virus plus contagieux et plus dangereux, avec un taux de mortalité estimé à 3,6 %.
Inquiétude croissante en Afrique
La montée du Mpox en République démocratique du Congo, qui a également touché le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a incité l’OMS à déclarer mercredi son plus haut niveau d’alerte internationale.
La République démocratique du Congo est l’épicentre de l’épidémie actuelle, la propagation d’une souche plus dangereuse du virus suscitant une inquiétude croissante en Afrique et au-delà.
En dehors de l’Afrique, des cas de mpox ont été diagnostiqués en Suède, au Pakistan et aux Philippines.