En 2024, le Zimbabwe a alloué un budget de 7,6 millions de dollars pour soutenir 7 300 personnes handicapées. En raison de la situation des catastrophes, le nombre de personnes vulnérables à la recherche d’une assistance à la protection sociale devrait augmenter, nécessitant 1,5 million de dollars supplémentaires pour les services fondés sur les droits.
En mai, le président Emmerson Mnangagwa a déclaré un état de catastrophe, citant la nécessité de 2 milliards de dollars pour répondre à la crise de la sécheresse. Le Zimbabwe, ainsi que le Malawi et la Zambie, sont gravement affectés par la malnutrition causée par la sécheresse. Le barrage de Kapotesa séché dans le district de Mudzi illustre les conditions désastreuses.
La sécheresse a forcé les villageois à marcher sur de longues distances pour les petits boulots, ce qui gagne de maigres quantités pour acheter de la nourriture. La plupart des familles de Mudzi ont réduit leurs repas à deux par jour. Les cas de malnutrition ont bondi de 20% au cours des trois derniers mois, ce qui a incité des experts locaux à la santé à créer une bouillie nutritionnelle appelée Maworesa à partir d’ingrédients localement d’origine locale pour lutter contre la crise.
L’ONU a indiqué que 7,6 millions de Zimbabwéens, près de la moitié de la population, ont besoin d’aide. Début juin, l’ONU a lancé un appel à la sécheresse de 429 millions de dollars pour le Zimbabwe, mais le financement a été lent à se matérialiser.
Yves Willemot de l’UNICEF au Zimbabwe a souligné l’impact grave sur les enfants et les femmes enceintes, soulignant le besoin urgent de soutien international pour répondre à la situation d’aggravation.