Le jeudi 16 mai, le Conseil constitutionnel de Chad a confirmé Mahamat Idriss Déby en tant que président du pays avec 61% des voix, loin devant ses rivaux Succils Masra et Albert Pahimi Padacké.
Mahamat Idriss Déby a été déclaré vainqueur après que le conseil a examiné et réaffirmé le nombre de votes, malgré des ajustements mineurs. Déby a gagné avec 61,03%, suivi de son Premier ministre avec 18,54% et Padacké avec 16,93%. Le taux de participation était de 75,78%.
Après l’annonce, Succils Masra s’est rendu sur les réseaux sociaux, acceptant la décision et exhortant le calme et la patience parmi ses partisans, mettant l’accent sur les solutions politiques plutôt que sur une action en justice supplémentaire.
La campagne de Padacké, représentée par son directeur, a également accepté la décision du conseil, appelant à l’unité et exhortant le nouveau président à relever les défis du pays.
Le camp de Mahamat Idriss Déby a exprimé sa satisfaction, célébrant les élections comme une promesse épanouie de la période de transition.
Contrairement aux troubles suite à l’annonce des résultats provisoires, qui a entraîné au moins 10 décès, Ndjamena est restée calme et largement déserte après les résultats finaux. Les autorités avaient interdit les coups de feu festifs, contribuant à l’atmosphère tranquille de la capitale.