La campagne au Togo se termine dimanche alors que le pays se prépare à se rendre aux urnes lundi pour élire les législateurs et les premiers représentants régionaux du pays.
Les élections ont lieu dans un contexte de tensions politiques accrues depuis l’approbation en avril d’une nouvelle constitution qui divise et une série de mesures répressives contre les manifestations de l’opposition.
Les critiques estiment que cela ouvre la voie au président Faure Gnassingbé pour étendre davantage l’emprise de sa famille sur le pouvoir depuis des décennies.
L’Union pour la République, parti au pouvoir au pouvoir, estime toutefois que le nouveau système est plus démocratique et plus représentatif.
Plus de 4 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales, ce qui donnera à l’opposition la chance de remporter davantage de sièges au Parlement.
Les conseillers régionaux et municipaux seront chargés d’élire les sénateurs, permettant ainsi la création d’une chambre haute du Parlement.
Le nombre exact de sénateurs reste à déterminer.
Après avoir boycotté les dernières élections, les partis d’opposition ont rassemblé leurs partisans pour défier le parti au pouvoir dans les élections.