Les militants accusent Shell d’être responsable des fréquentes fuites de pétrole dans le delta du Niger.
L’organisation caritative de défense des droits humains Amnesty International s’est jointe aux appels lancés au gouvernement nigérian pour qu’il mette fin à la vente par Shell de ses activités pétrolières terrestres dans le pays – à moins que les droits humains dans le delta du Niger ne soient protégés.
L’association affirme que le projet de vente risque d’aggraver les violations des droits humains si la pollution causée par la compagnie pétrolière n’est pas traitée.
Il indique que Shell doit fournir des fonds suffisants pour réparer les dommages environnementaux causés et que les communautés locales doivent être consultées sur la vente, d’une valeur de plus de 2,4 milliards de dollars (2 milliards de livres sterling).
Les militants accusent Shell d’être responsable des fréquentes fuites de pétrole dans le delta du Niger qui, entre autres problèmes, ont conduit à la contamination des sources d’eau souterraine.
Le gouvernement nigérian n’a fait aucun commentaire.
Shell avait précédemment promis que les nouveaux propriétaires prendraient en charge les dommages.