Dans une démarche monumentale marquant un changement important dans la politique gabonaise, la nation s’est lancée dans un dialogue national visant à revitaliser ses institutions démocratiques après 54 ans sous la dynastie Bongo. Dirigé par le président Félix Tshisekedi, le dialogue constitue une étape cruciale vers la promotion de l’espoir d’un avenir meilleur dans le pays.
L’initiative, lancée par Mgr Jean Patrick IBa-Ba et à laquelle ont participé plus de quatre mille citoyens au palais des sports de Libreville, symbolise un effort collectif pour tracer une nouvelle voie pour le Gabon. Au milieu du rassemblement, le sentiment d’unité et la détermination de parler d’une seule voix ont fortement résonné parmi les participants.
Au cœur du dialogue se trouve l’aspiration à créer un Gabon plus juste, fraternel et prospère, comme l’a exprimé l’archevêque IBa-Ba. Les participants, parmi lesquels la sénatrice de transition Armelle Yembi Yembi et le syndicaliste Sylvain Mayabi Binet, ont exprimé leurs aspirations à ce que les richesses du Gabon soient équitablement réparties entre la population, soulignant la nécessité d’un véritable développement socio-économique.
L’une des figures clés du dialogue, Nicaise Moulombi, représentant la société civile, a souligné l’importance de surmonter les défis du passé et de favoriser un sens renouvelé du but. Il a exprimé son optimisme quant au potentiel de changement positif, citant des signes récents de progrès et soulignant le rôle de la vision et de la détermination dans l’élaboration de l’avenir du Gabon.
Les résultats du dialogue national devraient être traduits en législation, jetant les bases d’une nouvelle constitution qui sera soumise à référendum, permettant au peuple gabonais d’avoir son mot à dire dans l’élaboration du cadre démocratique du pays.