Le parti au pouvoir au Zimbabwe, le Zany-PF, est sorti vainqueur des élections partielles de samedi (3 février) organisées dans la province du Mashonaland Est.
Le parti a remporté des victoires significatives dans plusieurs circonscriptions clés, notamment Seke et Goromonzi Sud, et a même fait table rase dans le district de Marondera.
Lors des dernières élections générales, le ZANU-PF n’avait que 10 sièges pour obtenir la majorité des deux tiers au Parlement. Aujourd’hui, après une série d’élections partielles contestées, il a atteint cet objectif.
Le Zanu PF détient désormais 190 sièges à l’Assemblée nationale.
En obtenant cette majorité qualifiée au sein du parlement de 280 membres, le parti se rapproche d’une modification de la constitution s’il le souhaite.
L’élection s’est déroulée dans un contexte de crise politique dans le pays, qui s’est aggravée depuis que le groupe de députés du principal parti d’opposition, la Coalition citoyenne pour le changement (CCC), a vu ses sièges déclarés vacants en octobre.
À la tête de la Coalition citoyenne pour le changement depuis un peu plus de deux ans, le chef de l’opposition Nelson Chamisa a annoncé le 25 janvier qu’il quittait le parti d’opposition, affirmant qu’il avait été « détourné » par le parti au pouvoir.