Favoriser l’innovation : le fonds « Tombouctou » promet un coup de pouce aux startups
L’initiative « Tombouctou » du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), annoncée lors du Forum économique mondial de Davos, vise à mobiliser 1 milliard de dollars pour transformer 100 millions de moyens de subsistance et créer 10 millions d’emplois, le Rwanda étant le pays hôte.
Cette création intervient dans un contexte de baisse des financements dans l’écosystème technologique africain, avec une baisse de 36% en 2023, atteignant le niveau le plus bas depuis 2020, et d’une concentration du capital-risque dans des pays comme le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Nigeria, principalement dédié à la fintech.
Alors que les détails entourant la mise en œuvre de l’initiative « Tombouctou » restent partiellement définis, notre invitée cette semaine est Ahunna Eziakonwa, la directrice régionale pour l’Afrique du PNUD.
« Tombouctou, le nom de l’initiative, se présente comme la plus grande initiative publique et privée de soutien à l’écosystème des startups en Afrique. Elle présente plusieurs caractéristiques, dont l’adoption d’une approche panafricaine », a déclaré le directeur du bureau Afrique du PNUD.
Shell quitte les champs pétrolifères terrestres du Nigeria pour 2,4 milliards de dollars
Shell a accepté de vendre ses activités terrestres dans le delta du Niger, au Nigeria, à un consortium d’entreprises pour 2,4 milliards de dollars, marquant une étape importante vers la réduction de son exposition dans le pays.
Les actifs comprennent 15 concessions minières terrestres et trois opérations en eaux peu profondes, détenues en grande partie par la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC). Après un premier paiement de 1,3 milliard de dollars, Shell recevra 1,1 milliard de dollars supplémentaires.
Face aux critiques environnementales et aux réactions négatives, Shell envisage de se concentrer sur ses activités gazières en eaux profondes et intégrées au Nigeria après la vente, suscitant les inquiétudes environnementales des militants du delta du Niger.
Relance agricole au Cameroun : le blé au centre des projets
Le conflit russo-ukrainien a entraîné une augmentation significative des prix du blé en Russie, impactant le Cameroun, qui dépend fortement du blé russe, qui constitue 65 % des importations russes du pays.
La Russie étant le principal fournisseur de blé du Cameroun, couvrant près de 55% du marché, le pays a initié la relance de la production de blé à Wassandé pour combler son déficit commercial, prévoyant d’ajouter 200 hectares en 2024 et d’investir plus de 430 milliards de Fcfa sur 10. années.