Le bilan des morts résultant de l’explosion et de l’incendie du principal dépôt de carburant de Guinée est passé de 14 à 18 mardi soir.
Le gouvernement a annoncé mercredi la réouverture « minimale » des administrations du centre-ville de Conakry et la reprise de l’approvisionnement en diesel dans tout le pays.
L’incident s’est produit dimanche soir dans la zone portuaire de Kaloum, la zone administrative et commerciale de Conakry, provoquant d’importants dégâts matériels et paralysant les activités économiques.
Bien que l’incendie ait été maîtrisé et maîtrisé lundi après-midi, de la fumée continuait de s’échapper du site et les pompiers travaillaient toujours activement mardi.
L’incendie a causé d’importants dégâts, touchant des bâtiments dans un rayon de plus d’un kilomètre, dont celui abritant le procès lié au massacre du 28 septembre 2009.
Des soldats lourdement déployés, portant des casques et des masques, ont imposé mardi des restrictions de circulation dans la zone touchée par l’incendie.
La zone portuaire désertée pousse la population locale à fuir vers les banlieues.
Le ministère public a ouvert une information judiciaire sur ce prétendu « incendie criminel » afin de déterminer les causes de l’incendie et d’en identifier les responsables.
Pour l’heure, aucune information n’est disponible sur l’origine de l’incendie. Lundi, les autorités ont créé une cellule de crise, activant un plan d’urgence sanitaire pour assurer le traitement des blessés.
Le ministère public a ouvert une information judiciaire sur ce prétendu « incendie criminel » afin de déterminer les causes de l’incendie et d’en identifier les responsables. Pour l’heure, aucune information n’est disponible sur l’origine de l’incendie. Lundi, les autorités ont créé une cellule de crise, activant un plan d’urgence sanitaire pour assurer le traitement des blessés.
« C’est fou ce qui s’est passé ici. Regardez ces fenêtres. Regardez mon bureau. Vous imaginez si cette explosion avait eu lieu en pleine journée, un jour ouvrable ? » se demande Mamadou Dian Diallo, le directeur général.
A proximité, l’immeuble de sept étages abritant l’Office guinéen de la publicité ressemble à un squelette éventré. Des vitres ont explosé et des employés s’affairent à balayer les bureaux jonchés d’éclats de verre et de morceaux de bois.
Dans le quartier de Coronthie, épicentre de l’explosion, même la prison centrale de Conakry, avec son mur de plus de dix mètres de haut, n’a pas été épargnée par la violence de l’explosion. Au total, 33 personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, a indiqué Charles Alphonse Wright, ministre de la Justice, qui s’est rendu sur place mardi soir.
Le procureur général a ouvert une information judiciaire sur les faits présumés d' »incendie criminel » afin de déterminer les causes de l’incendie et les responsables. Aucune information n’est encore disponible sur l’origine de l’incendie.
Les réactions et expressions de solidarité internationales ont continué d’affluer mercredi. Le pape François a exprimé sa « proximité avec les familles des défunts et des blessés ».