L’Afrique du Sud, paralysée économiquement par une grave crise de l’électricité et des coupures d’électricité à répétition, envisage d’augmenter sa production d’énergie nucléaire, actuellement marginale, a annoncé mardi le gouvernement.
À ce jour, la première puissance industrielle d’Afrique ne dispose que d’une seule centrale nucléaire, la seule du continent. Mais l’usine de Koeberg, près du Cap, ne fonctionne qu’à moitié de sa capacité.
Le gouvernement a annoncé mardi avoir lancé des discussions avec « plusieurs fournisseurs potentiels » pour l’acquisition de nouvelles unités de production. Il peut s’agir de réacteurs conventionnels ou de petits réacteurs modulaires, moins puissants mais aussi moins coûteux.
Zizamele Mbambo, chargé du nucléaire au ministère de l’Energie, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il espérait voir les premiers réacteurs en service d’ici 2032-2033.
« Une étape importante », a souligné le ministre de l’Electricité, Kgosientsho Ramokgopa, qui devrait apporter 2 500 MW supplémentaires de capacité de production d’électricité.
Au cours des 15 dernières années, des coupures d’électricité allant jusqu’à 12 heures par jour ont gravement affecté l’économie et alimenté la colère contre le parti historique au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), dont les élections sont prévues l’année prochaine.
L’ANC pourrait passer sous la barre des 50%, selon les sondages, et perdre pour la première fois sa majorité absolue au Parlement.
Au cours des 15 dernières années, des coupures d’électricité allant jusqu’à 12 heures par jour ont gravement affecté l’économie et alimenté la colère contre le parti historique au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), alors que des élections sont prévues l’année prochaine.
L’ANC pourrait passer sous la barre des 50%, selon les sondages, et perdre pour la première fois sa majorité absolue au Parlement.
Après des années de mauvaise gestion et de corruption sous le président Jacob Zuma (2009-2018), la compagnie d’électricité publique Eskom est incapable de produire suffisamment d’électricité pour le pays à partir de ses centrales électriques vieillissantes et mal entretenues.
Une tranche de la centrale nucléaire de Koeberg a été arrêtée pendant près d’un an afin de prolonger la durée de vie du site de 20 ans. Et la deuxième unité a été arrêtée cette semaine pour maintenance.