L’Ouganda a indiqué que des efforts étaient en cours mercredi pour garantir que les auteurs de l’attaque qui a fait trois morts mardi dans un parc national soient « pourchassés et tués ».
Le porte-parole de l’armée ougandaise, Felix Kulayigye, a déclaré mercredi qu’une force conjointe de l’armée, de la police et des autorités chargées de la faune sauvage « a déployé toutes les ressources, techniques et physiques, à la poursuite de ces terroristes et veillera à ce qu’ils répondent de leurs actes odieux ».
L’attaque, prétendument menée par les Forces démocratiques alliées (ADF), a tué un couple en lune de miel, de nationalité sud-africaine et britannique, ainsi que leur guide de safari ougandais dans le parc national Queen Elizabeth, au sud-ouest de l’Ouganda.
Le groupe rebelle ADF est affilié à l’État islamique (EI) depuis 2019 et est basé en République démocratique du Congo.
Mercredi, l’EI a publié un communiqué revendiquant la responsabilité de ces meurtres.
Les craintes du tourisme
Le Royaume-Uni a mis en garde mercredi ses citoyens contre tout voyage dans le parc national Queen Elizabeth, qui partage une frontière avec la RDC.
La France a également conseillé à ses ressortissants d’agir avec prudence.
Kulagiye a cherché à assurer aux touristes que l’attaque était « un incident isolé » et que l’Ouganda restait « sécurisé ».
Le parc national est l’un des plus populaires d’Ouganda et est riche en faune sauvage sur ses 700 miles carrés (1 813 kilomètres carrés). La région abrite également l’insolite lion grimpeur aux arbres, l’un des deux seuls endroits où l’on peut trouver ces chats.