Alors que sa grève de la faim entre dans sa troisième semaine, l’inquiétude grandit quant à l’état de santé du chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko.
S’adressant à la chaîne de télévision française RFI, la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi a déclaré que Sonko avait rejeté ses appels à mettre fin à la grève.
Le 28 juillet, Sonko a été arrêté et inculpé de complot d’insurrection, d’atteinte à la sécurité de l’État et d’association criminelle avec un groupe terroriste.
Il a commencé sa grève de la faim deux jours plus tard.
Le 6 août, il a été admis à l’hôpital principal de la capitale Dakar.
L’opposition dit qu’elle tient le gouvernement sénégalais responsable de l’état de Sonko.
Sonko, qui s’est classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, est populaire auprès de la jeunesse du pays.
En juin, il a été reconnu coupable dans une affaire distincte, de corruption de la jeunesse et condamné à deux ans de prison. Cette condamnation a déclenché des affrontements qui ont fait 16 morts selon le gouvernement.
Les partisans de Sonko soutiennent que les accusations portées contre lui font partie d’un effort du gouvernement pour faire dérailler sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.