Après avoir participé à la session de clôture du sommet du G20 à Johannesburg, le président français Emmanuel Macron a poursuivi sa tournée africaine au Gabon.
Il s’agit de la première visite d’État du président français au Gabon depuis l’arrivée au pouvoir de Brice Oligui Nguema, à la suite du coup d’État qui a renversé l’ancien dirigeant, Ali Bongo.
Dans son discours, Brice Oligui Nguema a salué le soutien apporté par la France à la transition et lors des dernières élections.
« Monsieur le Président de la République, chers frères, je tiens à vous exprimer ma sincère gratitude pour le soutien multiforme que vous avez apporté à notre pays durant nos transitions politiques. Ce soutien a contribué à la tenue d’élections libres et transparentes, saluées par la communauté internationale, et à la mise en place progressive de nos institutions », a déclaré Brice Oligui Nguema, Président du Gabon.
Selon l’Élysée, ce voyage vise à revitaliser les relations de la France avec l’Afrique et à confirmer une rupture avec l’héritage colonial français – un sujet abordé par le président Macron dès le début de son premier mandat.
Maintenant que toutes les étapes de la transition ont été respectées au Gabon, la France souhaite soutenir la dynamique actuelle en définissant de nouvelles priorités communes : économiques, environnementales et le renouvellement des relations par une participation active des jeunes.
« Je partage pleinement l’avis du Président de la République : l’Afrique ne peut plus être un continent uniquement tourné vers l’extraction des ressources. Nous devons réussir à construire de nouveaux modèles, ce qui exige des investissements énergétiques et une transformation des pratiques, afin de valoriser et de transformer ces ressources de manière plus efficace. C’est pourquoi nous soutenons ce partenariat gagnant-gagnant, qui respecte les intérêts de toutes les parties. Nous avançons ainsi sur une voie essentielle qui se doit d’être cohérente et compétitive », a déclaré Emmanuel Macron.
Les relations franco-gaboviennes remontent à l’époque coloniale. Libreville demeure l’un des pays où la France a maintenu une forte présence, même après le coup d’État. La coopération se poursuit désormais en ciblant la jeunesse.




