L’Organisation internationale de médiation (OIMed) a officiellement débuté ses activités lundi, créant ainsi une nouvelle plateforme multilatérale pour la résolution pacifique des différends interétatiques, internationaux en matière d’investissement et commerciaux.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du chef de l’exécutif de Hong Kong, John Lee, et de 87 hauts fonctionnaires de 31 des 37 États signataires.
Des représentants de pays signataires, dont le Nicaragua, le Venezuela, le Pakistan et le Kenya, ont pris la parole, soulignant le potentiel de l’OIMed pour promouvoir un ordre international plus équitable et la résolution pacifique des conflits.
Renforcement du statut juridique de Hong Kong
L’établissement du siège de l’organisation à Hong Kong est considéré comme un atout majeur pour le statut de la ville en tant que pôle juridique mondial.
« Cela renforcera la position de Hong Kong en tant que centre de services juridiques internationaux et de résolution des différends », a déclaré Ding Kwok-wing, juriste international au ministère de la Justice de la RAS de Hong Kong, qui a qualifié l’organisation d’« avancée innovante et sans précédent ».
Un nouveau paradigme pour les conflits internationaux
Les experts ont souligné l’importance plus large de l’organisation pour la gouvernance mondiale.
Qin Tianbao, doyen de la faculté de droit de l’Université de Wuhan, a fait remarquer que l’OIMed s’éloigne d’une « mentalité à somme nulle » et promeut une « résolution plus efficace, amiable et concrète des conflits internationaux ».
L’organisation a été officiellement créée après la signature de la Convention fondatrice à Hong Kong le 30 mai et est entrée en vigueur le 29 août, huit des 37 États signataires l’ayant déjà ratifiée.




