La directrice générale de l’UNFPA, Diène Keita, est arrivée en Côte d’Ivoire pour une série de réunions de haut niveau visant à renforcer le partenariat de l’agence avec ce pays d’Afrique de l’Ouest.
« La Côte d’Ivoire est le premier pays que je visite, car vous êtes une lueur d’espoir pour cette région », a déclaré M. Keita. « Les résultats obtenus ici, sur le plan socio-économique, sont très significatifs.»
Malgré des progrès notables, le pays continue de faire face à des défis urgents en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs, notamment une mortalité maternelle élevée, un accès limité à la contraception et un taux élevé de grossesses chez les adolescentes.
« Il est essentiel de garantir que les jeunes filles et les jeunes garçons puissent accéder aux services de santé reproductive, car cela réduira les grossesses précoces et non désirées », a souligné M. Keita. « Les filles pourront rester scolarisées plus longtemps et bénéficier de meilleures opportunités d’emploi. »
Le partenariat de l’UNFPA avec le gouvernement a déjà permis des progrès mesurables. La mortalité maternelle est passée de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012 à 385 en 2021. Sur la même période, le recours aux contraceptifs modernes est passé de 12,5 % à 18 %.